V’la les médicaments!

La nouvelle a été confirmée hier soir : les 10 “Marseillais” sont bien entrés avec la coalition Codepink à Gaza, avec la trentaine de marcheurs qui étaient à El Arish. Ils sont arrivés à la frontière de Rafah à peu près à 19 h30. Leur n° de téléphone égyptien ne marche plus : nous attendons d’avoir le n° de Gaza !

PALESTINE 13 – Groupe marseillais de l’AFPS
Association France Palestine Solidarité
61 rue Consolat – 13001 Marseille
asso.palestine13@gmail.com
www.france-palestine.org

COMPTE-RENDU DE NOTRE ENTRETIEN AVEC LE CHEF DU CABINET DE LA PREFECTURE DES BOUCHES-DU-RHONE

Aujourd’hui, le 30 décembre 2009 à 16 h, nous avions rendez-vous avec le chef du cabinet de la préfecture des BDR, Mr Croisy.

Nous avons été très bien reçus. L’entretien a duré 40 mn. Nous étions 4 personnes ( deux de AFPS- 13, 1 de l’UJFP et 1 du comité de soutien Salah Hamouri).

On a eu tout loisir d’expliquer la raison de notre venue, à savoir notre soutien aux Marcheurs pour la Liberté. Nous avons signalé que 10 d’entre eux, de la région marseillaise, étaient entrés à Gaza aujourd’hui bien que la Marche en elle-même soit toujours interdite par les autorités égyptiennes.

Nous avons pu développer nos arguments : le fait que la France se doit de respecter le Droit International. Nous avons aussi insisté sur le fait que la Marche était prévue pour demain et que les 300 marcheurs français avaient respecté le protocole assigné par l’Egypte : à savoir la remise de leurs noms, de n° de passeport etc… et qu’il était donc injuste qu’on leur refuse à présent une marche pour laquelle ils se préparaient depuis des mois.

Nous avons aussi insisté sur le cas des Marcheurs français retenus devant l’ambassade de France et plaider pour qu’ils puissent partir eux aussi pour Gaza.

M. Croisy a dit que le gouvernement était parfaitement au courant de la situation mais que l’opinion publique avait de l’importance pour le gouvernement français et qu’il allait faire un rapport de ce qui avait été dit et que ce serait envoyé au haut lieu : à la fois au ministère des Affaires Etrangères comme à celui de l’Intérieur.

Il nous a demandé si un entretien avait été prévu au Consulat d’Egypte. Sur notre réponse affirmative – notre entrevue avec la Consule-Adjointe a lieu demain à 11h – il a paru intéressé et nous lui avons donc remis copie de la lettre signée par différentes associations que nous transmettrons demain à la Consule-Adjointe Égypte à Marseille.

CIMADE/CRA

Suite à l’interdiction d’entrée au CRA d’Hendaye signifiée au président de la CIMADE par le préfet des Pyrénées Atlantiques, un communiqué a été envoyé à la presse locale par la Cimade de la région du Sud-Ouest.


A quelques jours de l’exclusion de la CIMADE d’une partie des centres de rétention administrative, son président, Patrick Peugeot, a été interdit d’entrée au centre de rétention d’Hendaye le 26 décembre à 10 heures.


Jusqu’à ce jour, seule la CIMADE est habilitée à être présente dans les centres de rétention administrative. Cela change à partir du 1er janvier 2010 pour une partie importante de ces centres.


L’aide aux retenus des centres de rétention du Sud-Ouest reste confiée à la CIMADE.


La CIMADE dénonce l’attitude du préfet des Pyrénées Atlantiques : outrepassant la loi et le règlement intérieur du centre de rétention administrative d’Hendaye, il en a interdit l’accès au président de la
CIMADE. Cela ne s’était jamais vu !


Le préfet prétend que le centre était fermé. Il ment. Le règlement du CRA prévoit les visites pour les retenus TOUS LES JOURS de 9 h à 11h 45 et de 14 heures à 18 h. Il n’y est nullement question du samedi et du dimanche.


Le représentant de la CIMADE qui assurait la permanence au CRA le samedi 26 décembre a été témoin de la fin de non recevoir opposée à son président.


C’est évidemment, dit Patrick Peugeot, une volonté de faire de mauvaises manières à la CIMADE.

Sa première réaction a été de se demander ce que la préfecture avait donc à cacher et quelles pouvaient être « les conséquences de certaines décisions maladroites et odieuses prises récemment par les autorités » du département : en effet, alors que tout citoyen a le droit de se présenter dans un centre de rétention administrative pour rendre visite à un Etranger dans la salle réservée à cet usage, c’est l’accès même au centre qui lui a été officiellement refusé.Patrick Peugeot avait l’intention de visiter l’ensemble du CRA.


Il a, par ailleurs, constaté la façon « scandaleuse, caricaturale et ahurissante » avec laquelle procède le bureau des étrangers de la préfecture des Pyrénées Atlantiques : arrestations au faciès, arrestations et expulsions d’Etrangers qui rentrent chez eux, arrestations de pèlerins qui se rendent en train à Lourdes
ou qui en reviennent.


Dans les jours qui viennent, Patrick Peugeot va prendre contact avec la conférence des évêques qui se réunit régulièrement à Lourdes, pour qu’ils étudient ensemble la réponse à ces mesures.


L’interdiction signifiée à Patrick Peugeot samedi matin 26 décembre par le préfet des Pyrénées Atlantiques est une preuve supplémentaire que la CIMADE dérange. La CIMADE tire de cette aventure une résolution plus déterminée encore dans ses engagements. C’est pour cela que nous continuerons à
nous battre, pour des valeurs et des principes inscrits dans les fondements même du respect de la dignité de tous.


Pau, le 30 décembre 2009
Contacts
Pau : 06 33 26 90 91
Bayonne : 06 81 56 40 57