4 janvier 2010
DNA : le non-dit sarkozyste d’un faits divers.
voir l’article ci-après
On se souvient qu’à chaque fait divers sanglant impliquant un malade psychique, le docteur Sarkozy en profite pour aggraver le Vidal Code pénal.
Le Journal, qui reprend un article non-signé, d’une agence, contribue à la droitisation des consciences de son lectorat.
Sont soulignées la récidive –qu’est ce qu’on attend pour les mettre hors d’état de nuire ?- ; l’identité (même endroit) du lieu de l’acte, les personnes ayant changé .
Le lecteur, mis en condition, remet en cause le jugement d’irresponsabilité et la mise en liberté.
Il est amené à penser que si l’homme est monté « directement » à l’appartement, c’est que l’acte est conscient et volontaire et donc imputable à son auteur qui serait responsable.
Le Journal souligne la répétition et l’ancienneté des manifestations du trouble mental, comme pour dire qu’on aurait dû empêcher définitivement de nuire cet homme. Comme les nazis?
« Irresponsable, « relâché » sont répétés. Histoire de dire qu’il est en réalité responsable et que la société a eu tort de le mettre en liberté.
A posteriori est souligné le gros bon sens populaire en opposition à l’irresponsabilité supposée des experts psychiatriques. Ce que la déclaration du Préfet confirme enfin.
Et voilà comment on fabrique de l’éradicateur de psychotiques.
lu dans les Dernières Nouvelles d’Alsace en page 3 (souligné par F2C)
Un déséquilibré récidive au même endroit
Un déséquilibré de 27 ans, jugé irresponsable et remis en liberté après avoir en 2004 lardé de 18 coups de couteau un gardien d’immeuble à Roquebrune-Cap-Martin est revenu samedi soir sur les lieux, poignardant trois personnes, dont une mortellement.
Le jeune homme est monté directement au 4e étage de la résidence où il a porté des coups de poignard mortels à un retraité. Un voisin est venu à son aide mais a été à son tour frappé à la gorge. L’épouse de celui-ci est alors intervenue et a été blessée à l’épaule. L’agresseur a finalement été interpellé dans la soirée à Roquebrune.
Il avait vécu plusieurs années avec ses parents et son frère jumeau dans cette résidence, où il avait tenté à deux reprises de mettre le feu. Les problèmes ont commencé lorsqu’un couple de voisins lui a reproché de mettre la musique trop fort. Le gardien est intervenu et les relations se sont progressivement détériorées. En mai 2004, le jeune homme a frappé le concierge à coups de couteau. Ce dernier, après plusieurs jours de coma, a survécu. Le jeune homme a quant à lui été jugé irresponsable, puis relâché. Le couple qui se plaignait du bruit a aussitôt déménagé, persuadé que le jeune homme reviendrait. Et c’est précisément à la porte du studio qu’ils habitaient, entre-temps racheté par le retraité, que le jeune homme est venu sonner samedi.
La préfecture des Alpes-Maritimes a indiqué hier qu’« il apparaît que l’auteur de l’agression a fait l’objet de plusieurs hospitalisations d’office et, dans ce cadre, était en régime de sortie d’essai ». Une enquête administrative a été diligentée.
Édition du Lun 4 jan. 2010
Olivier Picard sauve la mise au gouvernement.
“Le prix de la précaution“?
869 millions €!
Notre éditorialiste trouve “injuste de reprocher au gouvernement d’avoir pêché par désinvolture..“, au cas où il n’aurait pas pêché par excès de précaution…
Il s’agirait de l’application du “principe de précaution“.
Il vend la mèche en rappelant qu’il ( le gouvernement) a été “traumatisé par l’affaire du sang contaminé”. Certes, un coup, pas assez, un coup trop! C’est un gouvernement ça? Comme dirait Woody: qu’on m’amène un enfant de cinq ans…
Et la dépense? Mais que pouvait faire notre Roselyne nationale? Ah bon, je suis ministre?
La seule erreur serait “l’emballement pompier (?) du gouvernement“.
“Trop de com“. Attention, ne lisez pas le m comme un n!, auquel cas, il manquerait un s de pluriel…Ah, c’est la faute à la com!
Et les labos? Faut voir à vérifier s’ils ont profité!
Sacré Picard!
Hamas
Entendu sur France Inter à 8h33, un bref extrait de l’édito de l’Humanité (Hyaric) qui consacre plusieurs pages à la Palestine, ceci :
« …la situation ne s’est pas améliorée depuis que le Hamas… ».
Sic.
869 millions €
C’est le coût (sous-estimé) du vaccin AH1N1 inutile ! Merci pour les labos !
Et si on nationalisait GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi-Pasteur, Baxter ?
Pierre Rosanvallon sur Radio Val
Il veut, faisant le bilan de la faillite de Copenhague, « trouver des institutions pour rendre l’avenir présent », des « gardiens de la perpétuité sociale », sortes de « prêtres (sic) du long terme ». Comme il y aurait un « Parlement des choses », évoqué ces jours-ci sur la même antenne, par Michel Serres.
« L’avenir n’a pas ses porte-parole, ses représentants ».
Et pourquoi pas un Parlement des philosophes ? Mais ça existe déjà à Strasbourg! Il faudrait qu’il soit ouvert à des non-professionnels, à des « experts » de rien c’est-à-dire de tout.
Je suis candidat !
Il souhaite « un « Etat mieux constitué »-et pourquoi, pas d’Etat (instrument de domination d’une classe sur une autre) du tout ?
Il s’en prend, à juste titre, contre les calendriers électoraux, à court terme,des politiciens, avec un néologisme, au « courtermisme », souhaite qu’on soit « économe du dernier quarter (anglicisme !), soutient que « intellectuels de gauche est un pléonasme » avant de se souvenir des Hussards, chers à Husser (Laurent).
« C’est à gauche qu’on voulait changer le monde » dit-il, oubliant que les fascistes des années trente et de toujours, veulent aussi le changer, dans un sens mortifère.
Il qualifie l’échec de Jospin(c’est qui déjà?) d’ « accident électoral », tu parles ! Il cite, à 8h44, sans le dire, la formule inventée par Daniel Bensaïd, selon laquelle « l’histoire nous mord la nuque ».
Overdose de Camus
Al Watan rappelle que le Nobel a contribué à l’image néo-colonialiste de « l’Arabe fourbe ».
Et présente l’émission à venir mercredi sur France 2
Le titre du film qui sera diffusé ce mercredi sur France 2 ne peut pas être plus court, il s’intitule simplement Camus.
Parmi les scènes mémorables que revivront avec intensité les téléspectateurs algériens et aussi les Français d’Algérie qui ont connu cette fameuse journée de 1956. Jour où, la proposition d’Albert Camus d’une trêve civile fut vilipendée par des manifestants remontés à bloc contre l’écrivain. Cet événement mis en scène dans cette fiction réalisée par Laurent Jaoui sera l’un des temps-clé du film tourné au début de l’année 2009 à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône (lire notre édition du 16 mars 2009). Les contestataires huèrent avec une rare violence cette tentative et défilèrent dans les rues d’Alger aux cris de : « A mort Camus ! », joignant dans le même sac le président du conseil, Pierre Mendès-France.
C’était le 22 janvier 1956. Du côté algérien, si certains du FLN étaient présents au cercle du progrès pour écouter avec attention, voire avec curiosité, cette tentative inédite, beaucoup refusaient d’emblée tout ce qui aurait pu s’assimiler à une démobilisation, l’indépendance étant la seule proposition négociable possible. Camus, après ce jour difficile pour lui, ne parla plus d’Algérie, refusant tout paraphe de quelque pétition que ce soit, jusqu’à sa mort, le 4 janvier 1960, il y a exactement cinquante ans ce lundi 4 janvier 2010. Le film, une première, entend retracer les dix dernières années du prix Nobel obtenu par l’auteur de L’Etranger, en décembre 1957. Cette vie d’écriture, de soucis quotidiens et de tourments face à l’histoire est interprétée par Stéphane Freiss, Anouk Grinberg dans la peau de Mme Francine Camus.
* 20h 35, mercredi 6 janvier, France 2, durée 105 minutes
Par Walid Mebarek
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