Le comité de soutien à la famille Hodza a rassemblé une cinquantaine de personnes avenue de la Paix dès 14h pour appuyer la famille Hodza dans son recours contre la mesure préfectorale du 14 février les assignant à résidence avec un contrôle policier trois fois par semaine.
Des amis, des parents d’élèves de l’école des deux enfants à Schiltigheim, des élus en nombre, dont le premeir adjoint au maire, Yves Bougarel, Mme Dambach ceints de leur écharpe tricolore, Eric Schultz, conseiller municipal de Strasbourg.
Le directeur de l’école qui scolarise les enfants réussissant parfaitement et aussi intégrés dans la vie locale que leurs parents, avait tenu à être présent, ainsi que des parents d’élèves et des enseignants.
Rien n’y a fait. La décision est tombée rapidement, confirmant la mesure préfectorale d’assignation à résidence. Cependant, l’espoir d’une issue favorable reste entier, malgré la tristesse qui se lisait sur les visages de la famille et du comité de soutien à la sortie.
Rappelons que le TA ne juge que sur la forme, vérifiant que l’arrêté préfectoral est conforme. La famille a un mois pour faire un appel, non suspensif de l’assignation à résidence et de l’expulsion qui devient possible à n’importe quel moment.
En effet, l’arrêté d’expulsion date d’un an déjà, et rien n’interdit au préfet de prendre une mesure dans le droit fil de la récente circulaire qui permet de donner des papiers à des familles bien insérées. Le père, maçon, a une promesse d’embauche qui se concrétisera dès l’obtention de papiers. Les enfants poursuivront leurs études.
On a appris que même le député UMP André Schneider est allé à la préfecture ce matin. Cette famille doit rester chez nous, d’autant que leur pays d’origine, le Kosovo, n’est pas sûr, étant donné qu’ils appartiennent à une minorité Torbesh qui a des ennuis avec les Albanais comme avec les Serbes.
“Pélerins” (Hadji/ Hodza) parmi les ombres…