Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay
04/03/2013
La décision de l’Inspection du Travail de refuser le licenciement de Salah Keltoumi, délégué syndical CGT, est une première réponse à la campagne mensongère et hystérique de la direction, qui accusait les salariés en grève de PSA Aulnay de « violence » et d’être « des casseurs et des terroristes »
Cette décision est un désaveu cinglant pour la direction de PSA, et la preuve que le dossier d’accusation était complètement vide. C’est toute la politique d’accusation mensongère de PSA envers les salariés en grève qui se fissure.
Salah Keltoumi fait partie des six militants de la grève qui font l’objet d’une procédure de licenciement. Salah était faussement accusé d’avoir agressé un huissier payé par la direction de PSA.
Concernant les cinq autres militants de la grève :
➢ Une enquête de l’Inspection du Travail est en cours pour deux délégués, Agathe Martin et Samir Lasri, à l’encontre desquels les fausses accusations sont les mêmes que celles contre Salah Keltoumi. Pour ces deux délégués, les élus du CE de PSA Aulnay (y compris des élus SIA) s’étaient déjà prononcés majoritairement contre la demande de licenciement.
➢ Pour Julien Méléard et Onay Bunul, qui sont non-délégués, leur licenciement a été prononcé. Ils attaquent la direction de PSA au Conseil de Prud’hommes de Versailles ce vendredi 8 mars.
➢ Najib Azarhoui, accusé d’avoir lancé un œuf, est en attente de sa notification de licenciement.
Comme à son habitude, devant une grève déterminée PSA a pratiqué une politique de répression. Non seulement elle est désavouée par l’Inspection du Travail, mais les salariés restent toujours autant déterminés. La production à ce jour reste totalement paralysée, la direction n’arrivant pas à convaincre les non-grévistes de travailler et de remplacer les salariés en grève.
Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay et DS Central adjoint CGT du groupe PSA