Nouvelle réunion à la mairie le 14 mars pour reloger les Roms victimes de l’incendie de plusieurs caravanes au campement Petit Parking.
LatchoRom qui les accompagne avait plusieurs questions à poser :
Quand la ville les sortira du provisoire?
Le Petit Parking est-il destiné à être fermé, et quand?
Qu’en est-il des Roms qui y logent encore? Où iront-ils?
En attendant la fermeture, de nouvelles caravanes peuvent-elles s’y installer, provisoirement?
Un terrain a-t-il été trouvé pour les victimes de l’incendie?
La ville fournira-t-elle les caravanes? Combien ?
Sur quels critères se fera la sélection des relogés en caravanes?
Combien de caravanes seront proposées?
Une fois les victimes directes du feu relogées, qu’en sera-t-il des autres , ceux du campement et tous les autres, 250 environ, qui survivent dans des conditions inacceptables dans une ville qui se dit capitale européenne et capitale des droits humains.
La réunion a commencé avec M. Bournez, en attendant l’adjointe Dreyssé.
Au foyer Jaurès, géré par l’État, les familles sans enfants ont dû céder la place à celles avec enfants! C’est la valse des places. En fin de semaine, jeudi, les choses devraient aller mieux.
Du fait de la session du Parlement, les parlementaires et leurs assistants occupant beaucoup de chambres d’hôtels, délogent des Roms!
7 personnes vont être relogées dans des caravanes achetées d’occasion par la ville.
Un terrain est trouvé, rue de l’Écluse, sur lequel se trouvent déjà des caravanes. Terrain propre selon l’administration, mais au sol de terre avec chemin goudronné.
Un contrat sera signé entre la ville et les nouveaux occupants qui s’engagent à verser une caution remboursable de 15 € et à garder le terrain propre
Deux WC chimiques seront installés. Mais il n’y a pas de branchement électrique. Les résidents ne doivent pas mettre de poêle à bois dans les caravanes ni stocker de ferrailles et autres métaux. Un chauffage au gaz est prévu, comme pour la cuisine. Un barbecue extérieur s’y trouve.
Une convention, renouvelable, de trois mois, sera signée. Ces personnes cessent donc enfin de bouger hebdomadairement jusqu’en juin au moins où un autre terrain, ou plusieurs petits, sera affecté pour loger les Roms qui sont encore sur des terrains « sauvages ».
Le problème d’un couple avec bébé et femme enceinte qui loge dans la caravane en partie incendiée au petit parking n’est pas pris en compte dans le relogement actuel, car la mairie considère qu’ils n’étaient pas sur le terrain le soir de l’incendie. Même au cas, discutable, où ce serait vrai, un peu d’humanité minimale devrait les inclure…
Rédigé par JCM, pour LatchoRom, qui a dû partir avant la fin de la réunion.
Dans une prochaine édition, nous rendrons compte de la première rencontre, lundi dernier, entre la Ville de Strasbourg (élus, fonctionnaires, services), la Préfecture,CAF, etc, et les associations qui s’occupent des Roms, dont LatchoRom.
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