10h30
En ce moment, les deux familles retenues au CRA de Nîmes sont en route pour l’aéroport militaire de Garon. Le vol doit décoller à 10h30. Et pas de grève des contrôleurs aériens chez les militaires…
Pas de nouvelle des deux autres familles.
http://info.francetelevisions.fr/video-info/?id-
La Feuille de Chou, occupée par le recueil du récit en public de l’odyssée cairote de deux marcheurs alsaciens pour la liberté de Gaza (dont les DNA n’ont pas dit un seul mot…), prévenue tardivement, en urgence, n’a malheureusement pas pu se rendre au rendez-vous de RESF 67, hier soir à 19h, sur les marches de l’Opéra du Rhin, à proximité de la Petite Préfecture, pour protester contre une nouvelle expulsion inique décidée par le Préfet de la région Alsace, M. Bisch, à l’encontre de Roms.
On se souvient que les Roms, victimes séculaires des haines sédentaires,depuis Caïn au moins, ont fait partie des populations ayant “bénéficié” d’un traitement spécial par le nazisme. Et qu’en Alsace, il s’est trouvé un élu du Haut-Rhin, pour brûler des caravanes, sous l’œil de gendarmes…Et que régulièrement des blogueurs du coin, s’en prennent aux gens du voyage.
Il y a eu les juifs aussi, les handicapés, les malades mentaux, les homosexuels.
On nous a répété jusqu’à satiété “plus jamais ça!” Cause toujours, tu m’intéresses!
On n’en est pas (encore?) là, heureusement, – mais en Italie, ça avance; on ratonne les Africains- et chez nous, l’islamophobie galopante doit inquiéter, d’autant qu’elle est alimentée, d’en haut, par une vraie xénophobie d’État, par le pseudo-débat sur l”identité nationale”, qui doit cesser, mais comme il y a un début à tout, il vaudrait mieux que le début soit le terme et non la fin, au sens du but…
Voici ce que le Journal publie:
Contre l’expulsion de familles roms
Répondant à l’appel du Réseau éducation sans frontières (RESF), 50 personnes ont manifesté hier place Broglie pour protester contre l’expulsion prochaine des familles de Roms hongrois arrêtées ce mardi sur leur campement de l’Elsau.
Hier, place Broglie. Les familles arrêtées vivaient, au milieu des rats et sans eau courante, sur un campement situé entre le canal et l’autoroute, à l’Elsau. (Photo DNA – Cédric Joubert)
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Quatre familles de Roms, représentant au total 16 personnes dont 8 enfants âgés de 4 à 16 ans, ont été arrêtées, hier matin à l’Elsau, et placées en rétention dans les centres de Nîmes, Lille et Metz afin d’être reconduites à la frontière hongroise ce matin.
Ce mardi soir, place Broglie, non loin de l’hôtel du préfet, 50 personnes sont réunies, à l’initiative de RESF Bas-Rhin, pour « dire leur dégoût et leur colère » face « à ces expulsions qui déshonorent notre pays et lui coûtent cher », lance Christophe Zander, membre du comité Romeurope – de 8 000 à 21 000 euros selon les estimations.
« Ces arrestations sont d’autant plus choquantes que quatre autres familles, venues d’un village voisin et donc confrontées aux mêmes persécutions, sont elles, dans l’attente d’une réponse de l’OFPRA. Pourquoi une telle différence de traitement ? », s’interroge Alban Damery, membre de Casas.
« J’ai mis mon écharpe d’élu, mais vu ce qui s’est passé ce matin, je ne suis vraiment pas fier, ce soir, d’être un élu de la République. Nous glissons vers le pire sans qu’on sache où le pire s’arrêtera », conclut Alain Jund, adjoint (Verts) au maire de Strasbourg – accompagné hier de Jacques Fernique, tête de liste Europe Ecologie pour les régionales et Eric Schultz, conseiller municipal strasbourgeois (Verts).
M. P.
Édition du Mer 13 jan. 2010
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