FSM Tunis
Éric Toussaint à Tunis : « Il faut désobéir aux créanciers et refuser de rembourser des dettes illégitimes ! »
29 mars par Marie Dufaux , Éric Toussaint
FSM Tunis
Éric Toussaint à Tunis : « Il faut désobéir aux créanciers et refuser de rembourser des dettes illégitimes ! »
29 mars par Marie Dufaux , Éric Toussaint
La loi NOTRe de réforme territoriale impose des fusions de communauté de communes pour celles dont le nombre d’habitants est jugé insuffisant. La Com’Com’ « Porte de France Rhin Sud » (PFRS), coincée entre le mastodonte agglo mulhousienne et le Rhin, et qui compte moins de 15 000 habitants, est concernée. La formule concoctée par […]
ARTICLE D’ÉDITION Édition : Les invités de Mediapart Austerexit 05 SEPTEMBRE 2015 | PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART Olivier Besancenot, NPA; Antonis Ntavanellos, conseil politique d’Unité populaire en Grèce et Miguel Urban, député européen de Podemos en Espagne lancent un appel à sortir de l’austérité. « Nous ne voulons pas plus du règne de la […]
Ami entends tu le vol noir des banquiers sur la Grèce Ami entends tu le cri sourd du pays qu’on oppresse Ohé citoyens, tous les peuples européens, c’est l’alarme Ohé financiers, chancelière et président veulent nos larmes Sortez de vos fermes, vos bureaux, vos usines, c’est la guerre, Portez les couleurs de ceux qu’on […]
Mouais. En tout cas ça commence mal. Je cite : “en 1973, le gouvernement adopte une loi qui « interdit au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêts nuls ou très faibles ». Et bien c’est faux. On ne sait d’ailleurs pas d’où nous vient la citation (non sourcée). Cette fable (rumeur politique) sur la loi de 73 semble en outre, selon toute vraisemblance, parvenir des milieux d’extrême-droite et de quelques autres charlatans (notamment un célèbre “ufologue”).
http://fr.scribd.com/doc/88586051/La-Rumeur-de-1973-Par-Alain-Beitone-Version-Longue
http://fr.wikipedia.org/wiki/André-Jacques_Holbecq#Affaire_Ummo
« En réalité, ce n’est qu’en 1993, avec le Traité de Maastricht, qu’une telle interdiction de principe est énoncée pour la première fois dans son article 104, paragraphe 1 également réécrit à l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).
En effet l’article 19 de la loi de 1973 autorise l’État à emprunter à la banque de France, mais il ne permet pas au parlement lui-même de se servir de cette initiative : « Les conditions dans lesquelles l’État peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France
Voilà pour la nuance, mais, vous conviendrez qu’elle est de taille.
Sur le fond il s’agirait surtout de comprendre que le monde (et en premier lieu ce qu’on appelle l’économie réelle) et la finance sont devenus totalement interdépendants. Et aussi que ces dettes ce n’est pas seulement l’argent d’affairistes (banque d’affaires et autres petits malins aux mains sales) ou même de fonds de pension étrangers, mais aussi l’argent de Madame-monsieur-tout-le-monde (via leur assurances-vie et autre systèmes de prévoyance par exemple). L’interdépendance fait qu’il sera donc très difficile de distinguer le bon grain de l’ivraie, l’illégitime du légitime. Il s’agit donc encore de ne pas se raconter d’histoire. Des arrangements pourront sans doute être trouvés (tout ce qui se fait peut se défaire), mais les petits épargnants payeront d’une manière ou d’une autre.