La République bafouée. C’est ce premier sentiment qui vient à l’esprit après les violences policières à l’encontre de militants antifascistes. Mercredi soir, le Front national et ses représentants locaux avaient choisi d’exploiter le drame survenu vendredi dernier sur le boulevard d’Athènes, qui a malheureusement coûté la vie à Jérémie Labrousse, un étudiant de vingt-deux ans.
La présence pacifique de quelques dizaines d’opposants à la récupération de cet événement tragique n’a pas été du goût des représentants de l’État. Ceux-ci ont lâché leurs troupes contre ces militants indignés que le parti de la haine et de l’ordre nouveau se présente comme le seul recours à la délinquance, agitant l’arme de la répression féroce devant la préfecture des Bouches-du-Rhône.
Militants et journalistes gazés, dont Robert Terzian, reporter photographe de la Marseillaise, devant une poignée d’extrémistes de droite, peuvent témoigner de l’attitude pour le moins surprenante des représentants de l’État, dans la France de François Hollande.
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