A l’université Paris 1, les appels à la violence contre les syndicalistes de l’UNEF se multiplient depuis plusieurs jours. Ils sont diffusés sur les réseaux sociaux et des sites internet d’extrême droite, accompagnés de photos et des vidéos diffamatoires désignant des militants de l’UNEF.

C’est dans ce contexte et après avoir reçu des menaces par des appels anonymes, qu’une des militantes de l’UNEF  a été  agressée hier soir. En sortant de son domicile, elle était attendue par un individu qui lui a assené deux coups à l’arme blanche, au visage et à la gorge,  entrainant son hospitalisation. Ses jours ne sont pas en danger.

La suite: http://unef.fr/2013/10/18/agression-dune-militante-de-lunef-les-violences-contre-les-syndicalistes-doivent-prendre-fin/

communiqué  de Solidaires étudiant-e-s
AGRESSION D’UNE MILITANTE DE L’UNEF : SE TAIRE C’EST ÊTRE COMPLICE !
Jeudi 17 octobre au soir, une responsable de la section de l’UNEF Paris 1 a reçu deux coups de couteaux au visage et à la gorge devant chez elle. Les menaces répétées contre les syndicalistes de l’Unef, le contexte de tensions sur l’université et la campagne orchestrée par la Fédé Paris 1, relayée par l’Uni-Met et les sites d’extrême droite, conduisent à penser que le motif de l’agression est politique. Cela est inadmissible.
Solidaires Étudiant-e-s Paris 1 ne se laissera pas intimider par les actes répétés d’anti-syndicalisme. La direction de l’Université, en restreignant les libertés syndicales, porte une part de responsabilité dans le climat actuel. En restreignant les possibilités d’affichage, elle crée des tensions entre organisations. En entretenant un climat de défiance envers les organisations les plus combatives, elle légitime des discours réactionnaires. En soutenant ouvertement la Fédé Paris 1, elle s’assure des élu-e-s étudiant-e-s dociles et dévoué-e-s.
Nous sommes solidaires de nos camarades de l’Unef face à cette intimidation qui concerne tous les syndicalistes luttant pour le progrès social et sommes disponibles pour organiser une riposte unitaire contre toutes les attaques anti-syndicales.
http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/communiques/communiques-solidaires-etudiant-e/article/agression-d-une-militante-de-l

Paris I : où était le ministère de l’intérieur ?

Depuis plusieurs semaines, le climat est délétère dans les établissements d’éducation et d’enseignement supérieur. L’université Paris 1 Tolbiac, en particulier, est le théâtre de graves incidents. Les étudiants engagés dans la vie associative, syndicale et institutionnelle de l’établissement sont victimes de menaces, d’appels anonymes et de harcèlement psychologique de la part de réseaux d’extrême-droite… Et malgré cette ambiance de peur et de violence, le ministère de l’intérieur a préféré passer sa semaine à traquer des collégiens et des lycéens sans-papiers, comme Leonarda Dibrani, pour les arracher à leur pays, à leurs amis et à leurs enseignants et les envoyer manu militari dans des pays où ils n’ont rien. Où était Manuel Valls quand il fallait assurer la sécurité des étudiants de Paris 1 ? Il assurait l’insécurité de Leonarda, de Khatchik, et de dizaines d’autres. Nous payons maintenant le prix de cet aveuglement : une étudiante, membre de l’UNEF (syndicat étudiant), a été agressée le 17 octobre au soir, par un individu qui, lui reprochant son engagement, lui a donné deux coups à l’arme blanche, l’un au visage et l’un à la gorge. Ses jours ne sont heureusement pas en danger. Les étudiants communistes apportent tout leur soutien à la victime et lui souhaitent un prompt rétablissement.

Il est temps de mettre un terme au dévoiement des institutions républicaines tel que l’organise le ministère de l’intérieur. Les jeunes doivent pouvoir se former dans des conditions sereines, dans la sécurité et dans la tranquillité. La fin de la traque des collégiens, des lycéens et des étudiants sans-papiers est un premier pas pour rétablir l’ordre républicain. Mais par ailleurs, il faut assurer  la sécurité des étudiants face aux groupes d’extrème-droite, dans leurs études, dans leur vie et dans leur engagement, qu’il soit associatif, syndical ou politique. Les appels à la violence doivent être systématiquement suivi d’enquêtes disciplinaires et sanctionnés.

http://www.etudiants-communistes.org/2013/10/21-paris-i-où-était-ministère-intérieur-9948#.UmVpFqnWGQt