La décision du Conseil d’Etat validant pour la première fois l’interdiction d’un spectacle de Dieudonné instaure un “cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d’expression”, s’est alarmé le président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) auprès de l’AFP.
“Le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit et c’est une décision qui est lourde de périls”, a commenté Pierre Tartakowsky.
“On se trompe en pensant qu’on va régler la question à partir d’interdiction strictement juridique. Le problème est d’ampleur”, estime le président de la LDH qui pense qu’il “faut mobiliser la pédagogie, la répression” et engager un “travail de long terme”.
Pierre Tartakowsky s’est dit par ailleurs “un peu surpris que le Conseil d’Etat puisse se réunir en moins de trois heures et prendre une décision sur quelque chose d’aussi important”.
La LDH avait mis en garde lundi contre toute interdiction préalable des spectacles considérant que ces décisions risquaient d’être “contre-productives” et de générer “de la sympathie” pour Dieudonné, condamné à multiples reprises pour antisémitisme.
AFP
C’est aussi mon avis que j’ai exprimé dans la revue de l’association Espoir de Colmar en octobre 2013
à propos du révisionnisme de Faurisson sur la chambre à gaz du Struthof.
La Feuille de Chou s’en était fait l’écho.