lu dans les DNA
“UNSER LAND
L’autonomie revendiquée
« Unser Land », nouveau parti créé fin octobre 2009, se revendique clairement autonomiste, dans le cadre français et européen. Il réclame un Parlement d’Alsace et le drapeau Rot un Wiss comme emblème régional. Un de ses membres, Richard Weiss, cofondateur d’une association pour les écoles bilingues, est candidat sur la liste Europe écologie en 8e position.
Fusionner la Région et les Départements en un Parlement d’Alsace doté de compétences législatives et réglementaires est la première revendication de « Unser Land, le parti alsacien ». L’Alsace serait également dotée d’un gouvernement territorial et d’une Constitution, extension du droit local.
Pour bien montrer qu’une telle époque bénie a déjà existé, le président de Unser Land, Jean-Georges Trouillet, le candidat Richard Weiss et le député européen corse François Alfonsi ont tenu symboliquement leur conférence de presse au café du TNS, siège du Parlement d’Alsace avant 1918, du temps du Reichsland. Ce même parlement qui a, en 1912, adopté à l’unanimité des députés le drapeau Rot un Wiss.
« L’histoire, on ne va pas la gommer. Bismarck, ce n’est pas la honte de l’Europe, moins que Tiers. Dans cette histoire, les peuples corse et alsacien ont pris leur part. Il y a un mouvement général d’autonomie régionale en Europe dans lequel la France est totalement isolée. Avec les Verts, on renversera le mur jacobin », dit François Alfonsi. « L’Alsace doit pouvoir disposer d’elle-même, ce qu’on sait faire et qu’on a déjà fait », ajoute Jean-Georges Trouillet. Le rattachement à l’Allemagne n’est cependant pas jugé nécessaire : « Aucun intérêt si on a un statut spécifique dans le cadre européen. »
La langue, dans ses deux formes « inséparables l’une de l’autre », Hochdeutsch et Elsasserditsch, est pour Unser Land, un droit.
Le parti milite pour un enseignement bilingue généralisé de la maternelle à l’université, et pour la gestion, par le président du conseil régional, de l’enseignement de l’histoire et de la langue régionales.
Favorable à la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim, Unser Land est par ailleurs favorable à la mise en concurrence du transport ferroviaire régional, une idée à laquelle les colistiers Verts de Richard Weiss se sont toujours opposés au conseil régional.”
il y faudrait carrément une encyclopédie!
en attendant, on peut lire deux petits Que sais-je sur l’Alsace, l’un sur son histoire, l’autre centré sur la période de la seconde guerre mondiale
autrement, il y a tous les livres de Bernard Wittmann, et bien d’autres sources encore, dont la Revue du droit local http://idl-am.org/
notez que cette revue défend tout le droit local, y compris ce que les laïques contestent sur le terrain des religions et de sa place dans l’enseignement public;
existe aussi un parti autonomiste alsacien autrefois UPA, aujourd’hui Unser land, dont un représentant Richard Weiss est sur la liste Europe Ecologie Alsace
Vu que vous avez l’air calés tous, vous pourriez pas nous faire un topo sur le statut de l’Alsace Moselle un jour. Un billet sympa pour nous expliquer quoi en penser. Il se raconte tout et n’importe quoi à ce propos. Que c’est un scandale, qu’il faut pas faire de vagues avec ça, qu’il faut surtout pas y toucher… On ne sait plus à la fin !
Il faut qu’un Corse vienne en Alsace pour nous rappeler ce que Bismarck a fait de bien ici !
Il l’ a dit, mais le journaliste ne l’a pas écrit. Il s’agissait de la loi sur la scolarité obligatoire, qui existait dans tous les états allemands avant 1871 et a été appliquée à l’Alsace-Lorraine la même année. (France: Jules Ferry, 1881)
Il s’agit des lois sur l’assurance-retraite, l’assurance-maladie, bref la sécurité sociale, dès 1883 (France: 1945)
quant à “Tiers” évidemment c’est Thiers, l’homme qui a mis fin à la commune de Paris. Ah, ces journalistes !