Come to Palestine- poster travel 1938
XIIe congrès pour le droit au retour des Palestiniens, samedi 3 mai à 11:00 à Paris, Plaine St Denis
Entrée 1 : Eurosites, Les docks de Paris, 45 avenue Victor Hugo 93210 La Plaine Saint Denis / Entrée 2 : Eurosites, 50 avenue du Président Wilson 93200 La Plaine St Denis.

Les Palestiniens n’ont qu’une patrie, la Palestine !

Si le droit international était respecté, non seulement la Palestine devrait être admise à l’ONU de plein droit, non comme Etat stagiaire avec les conditions honteuses que l’on sait mais c’est Israël qui devrait être expulsé !

Et cela pour deux séries de raisons.
1) Sait-on qu’aujourd’hui Israël occupe à l’ONU la place de l’Etat de Palestine, reconnu en droit international et qui a été membre de la SDN de 1920 jusqu’à la fin de la SDN en 1946 ? Un Etat binational, doté de sa monnaie, de ses timbres, des ses passeports, de ses équipes sportives, doté de trois langues officielles, arabe, hébreu, anglais. Certes un Etat colonial mais un Etat dont la population aurait dû selon les termes du mandat accordé par l’ONU, décider définitivement de son sort par référendum 20 après, en 1940 ou au moins après la guerre en 1945.
Au lieu de ça, les grandes puissances ont empêché la réalisation de ce référendum qui aurait mis fin au mandat britannique et permis la naissance d’une Palestine démocratique où les Arabes chrétiens et musulmans représentaient au moins les 2/3 des habitants en 1947.

Pour créer Israël il a fallu d’abord détruire l’Etat de Palestine. Cela fut fait militairement mais jamais juridiquement. Pour une raison très simple, pour que le droit international soit respecté il aurait fallu l’accord des Palestiniens.
De fait, la destruction de la Palestine très majoritairement arabe fut donc un déni de justice absolu.
Comme on l’entend souvent dire de façon mensongère, la création d’Israël ne s’explique pas par la volonté occidentale de se repentir des souffrances infligées aux européens juifs pendant la seconde guerre mondiale. Non. Ceci s’explique surtout par la volonté des Européens et Étasuniens de se débarrasser des survivants juifs du génocide en les envoyant coloniser la Palestine pour ne pas qu’ils stagnent en Europe et posent des problèmes sociaux de réinsertion et de restitution des biens juifs spoliés. Mais aussi pour éviter qu’ils n’émigrent vers les Etats-Unis.

Des lois furent même votées aux Etats-Unis sur pression du mouvement sioniste, Ben Gourion en tête, après-guerre, pour empêcher l’immigration de ces réfugiés juifs européens et qu’ils soient perdus pour le futur Israël. Ces derniers les voulaient pour renforcer le Yishuv de Palestine. L’Etat sioniste en gestation.

2) D’autre part Israël devrait être expulsé de l’ONU pour un autre motif ou plutôt trois autres.
Cet Etat n’a été admis à l’ONU qu’à certaines conditions précises.
En effet, lors de son admission à l’ONU en janvier 1949, Israël n’a été admis qu’ à la condition que soient reconnues toutes les résolutions antérieures de l’ONU dont les fameuses 181 et 194.
Ce qui en bref entraîne trois clauses annulatoires rendant caduque toute la procédure en cas de non respect. C’est d’ailleurs le seul Etat jamais admis avec des clauses annulatoires tant l’ONU était consciente de cet incroyable déni de droit pour les Palestiniens.

-1ere condition. Israël devait respecter le droit au retour des réfugiés et donc permettre de revenir aux 800 000 Palestiniens expulsés en 47/48. Or cet Etat à ce jour non seulement ne permet pas le retour des réfugiés mais a confisqué leurs biens, a détruit 450 villages ou quartiers de ville à la surface du sol et ne reconnait même pas la réalité de l’expulsion, la Nakba qu’une loi interdit de commémorer désormais aux Palestiniens de 48.

-2e condition. Israël doit permettre l’internationalisation de Jérusalem et ne pas porter atteinte aux lieux saints.
Or depuis 1948; Israël non seulement a détruit des dizaines de mosquées, des quartiers musulmans ou chrétiens entiers dans le district de Jérusalem comme le village de Aïn Kareem, village de naissance dit on de St Pierre ou le quartier musulmans de la porte des Maghrébins mais porte atteinte régulièrement aux lieux saints de l’esplanade. Le Haram al Sharif. De plus Israël par une loi a officiellement annexé Jérusalem et contre l’avis l’ONU unanime, y compris les E.U. en a fait sa capitale.

-3eme condition. Un Etat palestinien devait être créé simultanément à la création d’Israël, c’est ce que précisait la résolution 181 du 29 novembre 1947. Le plan de partage, légalement, ne pouvait fonctionner avec un seul Etat.
Certes dès le début les Palestiniens ont refusé la proposition de partage de 1947 qui amputait leur patrie et leur déniait le droit à l’indépendance. Et ils étaient fondés à le faire puisqu’ils n’ont jamais été consultés et qu’en plus l’Etat d’Israël était créé sur 55 % de tout le territoire. Mais en se proclamant unilatéralement le 15 mai 1948, sans attendre une nouvelle décision de l’ONU et surtout en occupant dès la guerre de 1947/48 la moitié des territoires dévolus à l’Etat palestinien prévu, Israël de toute façon rendait impossible la création d’un tel Etat.

Ainsi Israël n’a pas été créé par l’ONU mais Israël a été créé par un coup de force militaire entre 1920 et 1939, lorsque le mouvement sioniste était allié à la Grande Bretagne puis après 1945 en devenant le pion des impérialistes, France à partir de 1945, Royaume Uni à partir de 1949, puis Etats-Unis.
Israël n’a jamais respecté les conditions de son admission à l’ONU, Israël de surcroît occupe la place de la Palestine mandataire à l’ONU !
En conséquence, Israël doit être expulsé de l’ONU sans plus tarder.

P.S. Il existe un précédent avec l’expulsion de Taïwan en 1971 au profit de la Chine communiste plus représentative de la population chinoise.
Si t’es d’accord avec cette proposition frappe 2 fois dans tes mains et clique ici.
Précision. En cliquant ici, j’accepte cette proposition et n’ai pas peur de ne pas être invité au dîner du CRIF. Je m’engage, de plus, à ne pas changer d’avis au cas où, comme MM. Hassan Chelgoumi et Mohamed Henniche, je pourrais être un jour, invité en Palestine occupée par le Mouvement sioniste.
Youssef Boussoumah, membre du PIR
Publié le 29 novembre 2012 sur le site du PIR