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24H SANS NOUS : LA JOURNEE SANS IMMIGRES
Partout en France, ce lundi 1er Mars, c’est bordel ! Première Journée sans immigrés : on ne dépense pas de thunes, on ne consomme pas, on ne vas pas bosser, on arrive en retard, on porte un ruban ou un brassard jaune en signe de solidarité. Rendez-vous devant les hôtels de ville des grosses villes (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, etc.) entre 12h et 14h, pour un rassemblement symbolique. L’équipe de Fumigène soutient sans réserve cette grande initiative qui a pour but de clasher le climat ambiant parfumé à la xénophobie, et de souligner l’apport à tous points de vue de l’immigration en France. Retrouvez aussi dans cet article, les vidéos de Youssoupha, de la Scred Connexion, de François Durpaire, de Miguel Benasayag et de notre Raphäl Yem.
FAISONS DU 1ER MARS UNE JOURNEE HISTORIQUE
Nous, femmes et hommes, de toutes croyances, de tous bords politiques, et de toutes couleurs de peaux, immigrés, descendants d’immigrés, citoyens conscients de l’apport essentiel de l’immigration à notre pays, en avons assez des propos indignes tenus par certains responsables politiques visant à stigmatiser ou criminaliser les immigrés et leurs descendants.
Rappelons qu’un immigré est celui qui est perçu comme tel par les autres au-delà même de ses origines. Nous voulons nous réapproprier et réhabiliter ce terme devenu péjoratif par la force de l’instrumentalisation politique.
Nous refusons les stéréotypes véhiculés qui menacent notre cohésion sociale. Nous refusons que les bienfaits passés, présents et futurs des immigrés qui ont toujours construit la France soient ainsi niés d’un trait. Et entendons par ailleurs qu’il nous appartient de les mettre en valeur.
Les immigrés et descendants d’immigrés ont manifesté à maintes reprises pour défendre leurs droits. Et en retour, ils n’ont reçu que mépris ! Aujourd’hui, puisqu’il est convenu que « la consommation est le moteur de la croissance », nous voulons agir sur ce levier pour marquer notre indignation.
Le 1er mars 2005 est entré en vigueur le «code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile» (CESEDA), plus communément appelé le code des étrangers. Cette loi symbolise une conception utilitariste de l’immigration, en d’autres termes, une immigration choisie sur critères économiques. Nous ne pouvions trouver de meilleur jour pour appeler à « une journée sans immigrés ». Nous, immigrés, descendants d’immigrés, citoyens conscients de l’apport de l’immigration à notre pays, sommes tous des consommateurs et nous participons quotidiennement à la croissance de notre pays.
Notre action citoyenne a pour objectif la mise en valeur de l’apport de chacun d’entre nous à la prospérité générale. Nous avons tous le pouvoir d’agir sur notre avenir alors, prenons-le !
LE 1ER MARS 2010 : AGISSONS EN CESSANT DE CONSOMMER ET/OU DE TRAVAILLER.
Durant 24 heures, participons à la non-activité économique dans les entreprises, dans les associations, dans la fonction publique, dans les écoles et les lycées, dans les universités, dans les hôpitaux, dans les associations, dans les commerces, dans l’industrie, dans le bâtiment, dans l’agriculture, dans les services, dans les médias, dans la politique…
POUR LA PREMIERE FOIS EN FRANCE, NOUS DECIDONS DE NE PAS PARTICIPER A LA VIE DE LA CITE. PAR CETTE ABSENCE, NOUS VOULONS MARQUER LA NECESSITE DE NOTRE PRESENCE.
MODE D’EMPLOI
Les jours précédents :
* Je prépare des rubans jaunes – symbole unitaire européen pour le 1er Mars – et j’en distribue à mes proches,
* J’imprime les affiches et les tracts sur le site www.lajourneesansimmigres.org,
* Je peux aussi acheter un tee shirt « 24h sans nous » sur le site ou dans mon comité,
* Je fais mes courses les jours précédents pour ne pas consommer le 1er Mars,
* Si possible je pose un jour de congés ou un RTT pour le 1er mars 2010.
Le 1er mars :
* Je porte mon ruban en forme de papillon jaune de manière bien visible :
* Si possible, je ne travaille pas, si je suis obligé de travailler, je porte le ruban par solidarité,
* Si je suis commerçant indépendant j’essaye de fermer 24h, à défaut 2h entre 12H à 14H avec l’affiche du 1er Mars visible sur ma vitrine.
* Je ne consomme pas :
* Je ne vais ni au restau, ni au fast food, ni au ciné…
* Je n’achète pas mon journal, ni mes cigarettes, ni ma baguette de pain…
* Sur internet, je change mon statut Facebook, Twitter, Google Buzz : indiquer par exemple : « La Journée sans immigrés : 24h sans moi » et changer également votre photo de profil par l’affiche du 1er Mars.
Entre 12H et 14H :
* Je me joins au sit-in national devant les mairies (ou lieux emblématiques ),
* J’apporte ma bonne humeur, mon parapluie en cas de grisaille, et de quoi manger pour le midi,
* D’autres évènements auront lieu toute la journée partout en France
* Inscrivez vous pour recevoir les toutes dernières informations sur les évènements organisés dans votre ville le 1er Mars 2010 !
A Nice, Marseille, Villeneuve sur Lot, Lille, Rennes, Nantes, Amiens, Orléans : devant l’Hôtel de Ville
A Paris, Place de l’Hôtel de Ville de Paris – 75004 – M° Hôtel de Ville
A Lyon, Place des Terreaux – 69001 Lyon – M° Hôtel de Ville
A Reims, Fontaine de la Solidarité Place d’Erlon
A Verdun, devant le Monument de la Victoire
A St Etienne, Place de l’Hôtel de Ville,
A Nancy, Place Stanislas à 12h45
A Toulouse, Place du Capitole
A Caen, devant la Préfecture
Durant 24 heures, participons à la non-activité économique dans les entreprises, dans les associations, dans la fonction publique, dans les écoles et les lycées, dans les universités, dans les hôpitaux, dans les commerces, dans l’industrie, dans le bâtiment, dans l’agriculture, dans les services, dans les médias, dans la politique…
Strasbourg
A Strasbourg, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à partir de 12H30 devant l-Hôtel de Ville, place Broglie.
Parmi elles la tête de liste Europe Ecologie Alsace, Jacques Fernique (souhaitons que ce ne soit pas fer nix…), ainsi que le conseiller municipal Mustapha El Hamdani, de l’association CALIMA, et Eric Schultz.
mais non!
cet horaire était le seul possible à partir du moment où ce jeune mouvement n’a pas obtenu le soutien des syndicats qui seuls auraient pu déposer un préavis de grève permettant l’arrêt de travail!
d’ailleurs, la critique est facile; fallait venir!
Quelle idée de choisir cet horaire (entre 12 et 14h ) un jour scolaire de surcoit qui exclue d’office les mères de familles (et quelques pères)occupées à nourrir leurs enfants!
Remarquons d’ailleurs que cet appel est au masculin!Les immigrés sont aussi des immigréEs.