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COMMUNIQUÉ

CONGRÈS INTERNATIONAL FÉMININ POUR UNE CULTURE DE PAIX

PAROLE AUX FEMMES

Association internationale soufie Alawiyya ONG Internationale

Oran, 9 octobre 2014 – Plus de 54 intervenants et 3000 congressistes venus du monde entier se réuniront pendant 5 jours afin de chercher des approches nouvelles pour que cessent les affrontements au nom de l’Islam et favoriser l’émergence d’une société du « mieux vivre ensemble » lors du Congrès International Féminin pour une Culture de Paix qui se tiendra du 27 octobre au 2 novembre prochains à Oran et à Mostaganem en Algérie.

Si la première journée du congrès s’intéressera aux stéréotypes du féminin-masculin ancrés dans l’imaginaire collectif, la deuxième journée s’attardera sur l’éducation et sur la dialectique entre tradition et modernité. Comment l’éducation des jeunes peut contribuer à l’émergence d’une culture de paix ? Est-ce que la tradition et la modernité s’opposent dans le monde musulman ? Comment les femmes et les valeurs féminines peuvent contribuer à résoudre les conflits qui affligent nos sociétés ?

« Les événements qui occupent l’actualité nous démontrent qu’il faut réaliser des changements en profondeur dans notre façon de vivre ensemble. Les femmes musulmanes doivent assumer un véritable leadership pour changer ce monde de conflits. Provoquer des changements durables doit passer par l’éducation et c’est l’une des raisons pour lesquelles les femmes ont un rôle si important à jouer dans l’établissement d’une culture de paix. Ce sont elles qui transmettent les valeurs d’égalité, de compassion, de coopération, et elles doivent intervenir dans le débat d’idée dès maintenant pour construire les fondements de la culture de paix» affirme le Cheikh Khaled BENTOUNES, leader spirituel de la voie soufie Alawiyya, un des organisateurs de ce congrès.

Organisé par AISA ONG internationale et par la Fondation Djanatu al-Arif, ce congrès a pour objectif d’amorcer une réflexion sur l’importance des femmes et du féminin dans la tradition musulmane afin d’engendrer une mutation profonde de nos sociétés où les hommes et les femmes devraient être égaux et responsables. Il tentera de mettre en lumière la fonction déterminante du féminin dans l’établissement d’une culture de Paix qui favorisera le « mieux vivre ensemble », essentiels pour notre humanité.

Le congrès s’articulera autour de cinq axes de réflexion : Axe 1 -Regards croisés ; Axe 2 – Éthique et Éducation ; Axe 3 -Tradition et Modernité ; Axe 4 – Voilement et Dévoilement ; Axe 5 – Féminin et Culture de Paix.

Le programme complet du Congrès international féminin est disponible sur le site internet à l’adresse : www.congres-international-feminin.org.

Le programme détaillé de la deuxième journée, le 29 octobre 2014

La journée du 29 octobre sera consacrée à l’étude de l’Axe 2 – Éthique et Éducation

Dans un monde en pleine mutation, comment promouvoir une éducation consciente pour transmettre les valeurs humaines ? Comment faire de nos enfants des êtres libres et responsables, dans une société malade du consumérisme ?

et de l’Axe 3 -Tradition et Modernité

Tradition et modernité : mariage ou divorce ? Dans ce monde déshumanisé, il devient essentiel de s’interroger sur le sens des valeurs humaines et universelles. Comment mettre en lumière les valeurs et les sagesses partagées par tous, afin de bâtir ensemble un monde de paix.

Les sujets qui seront abordés lors de cette journée sont :

Quels rôles pour les valeurs éthiques dans l’éducation?, Hoda Darwish (EG), Doyenne de l’Institut d’études et de recherches asiatiques à l’université Zaqaziq (EG)
Médias et valeurs humaines, Patrick Busquet (RDC), journaliste, représentant de la Fondation Hirondelle (Media for peace & human dignity) en République Démocratique du Congo.
Repenser le système éducatif, quelles réformes ?, Mustapha Cherif (DZ), philosophe, pédagogue, chercheur en sciences humaines et sociales.
Autour d’une pédagogie d’éveil, Malika Boudalia (Ministère de l’éducation nationale, DZ), Nadia Mimouni (Université d’Evry FR), Rachid Benzine (lnstitut d’études politiques d’Aix-en-Provence, FR).
Comment mettre l’information au service de l’humain ? Patrick Busquet (Fondation Hirondelle, RDC), Abrous Outoudert (Liberté, DZ), Cherif Lahdiri (ELWatan, DZ), Kamel Daoud(Quotidien d’Oran, DZ), Bouziane Ben achour (El-Djoumhouria, DZ), Leîla Boukli (Chaînes III et IV, DZ)
Débat intergénérationnel sans tabou : jeunes et politique : Aissa Belmekki (DZ), pédagogue : Mustapha Cherif (professeur, DZ), religieux : Tareq Oubrou (Théologien, FR) et Abderrazak Guessoum (philosophe, DZ)
La contribution du féminin à la paix, Leila Zerrougui, Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le sort des enfants en temps de conflit armé (DZ)
Tradition et modernité, quand l’une enrichit l’autre, Fatma Oussedik (DZ), militante féministe, enseignante en sociologie et consultante auprès de l’UNESCO et de Ford Fondation
Trans-modernité : Vision de demain, Gunter Pauli (BE), écologiste, auteur et conférencier, Écologiste, promoteur du concept de l’économie bleue.
Problématique entre tradition, religion et modernité, Iqbal Gharbi (Université Zeytouna, TN), Karima Ramdani (CRESPPA/ GTM, FR)
La transmission dans les sociétés traditionnelles, Farida Sellal (Sauver l’Imzad, DZ), Elisabeth Inandiak (Courrier International, FR, Indonésie)
Transmission des coutumes et traditions aujourd’hui, Fatma Oussedik (DZ), militante féministe, enseignante en sociologie et consultante auprès de l’UNESCO et de Ford Fondation
Il est aussi possible de suivre les nouvelles sur le congrès sur sa page Facebook : www.facebook.com/congresinternationalfeminin.

Présente dans plusieurs pays du monde, « AISA ONG Internationale » est une organisation spirituelle ayant le « statut consultatif spécial » auprès du Conseil Économique et Social de l’ONU. AISA contribue par les questions spirituelles et éthiques à la promotion et à la consolidation du Vivre ensemble entre les civilisations et les religions. Elle œuvre pour faciliter la compréhension des principes d‘égalité des genres, de non-discrimination, de progrès social et culturel de l’humanité, promouvoir une culture de paix et de lutte contre la pauvreté. Elle favorise la coopération culturelle, la fraternité et la compréhension réciproque des religions et spiritualités humaines. Elle veut faire obstacle au fondamentalisme, aux guerres religieuses afin de créer un monde plus juste et plus solidaire au service de l’humanité.

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Source : AISA ONG Internationale

Meriem Benachenhou, meriem@aisa-ong.org