I – Parce que la pollution qu’elle engendre porte atteinte à l’intégrité physique des strasbourgeois,
II – Parce que la ville est divisée en deux par son emprise,
III- Parce que sur cette emprise peut-être construit un nouveau quartier qui unifiera le Centre à l’Ouest et au Nord de la ville.
Depuis 2011 nous travaillons sur une hypothèse qui tente de répondre à cette question. Elle a été présentée dans le cadre de différentes réunions publiques, à des élus de la Ville et de la Communauté Urbaine, à différentes organisations. Elle a été quelque peu remaniée, pour prendre une nouvelle forme. Vous pourrez facilement la consulter en cliquant sur le lien :
Il apparait aujourd’hui, que l’enjeu de la « requalification » de l’A35 n’est pas que la résolution d’un problème de mécanique des fluides mais aussi, sinon plus, l’énoncé d’un projet sur la ville.
L’accès au site vous informera de l’ensemble des travaux que nous avons mené pour penser l’évolution de l’agglomération.
Micha Andreieff, Michel Messelis, urbanistes.
Download/Télécharger (14.10.01-Pourquoi-transformer-l’A35-en-boulevard.pdf,PDF, 24.52Mo)
Accessoirement on remarquera aussi qu’à un moment on nous refourgue ni plus ni moins du GCO, façon “pas vu, pas pris”.
On comprend bien la “visée (le délire ?) urbanistique”. Idem pour ce qui est de marier écologie et développement économique à l’échelle d’un hypothétique Euro-District. On commence à avoir l’habitude. Mais, ici, on aurait surtout aimé savoir à quelle sauce vont être mangés tout ceux qui, faute de possibilité de se loger ailleurs, occupent actuellement ces terrains disponibles. D’une certaine façon on est presque étonné que des urbanistes (et donc un peu historiens et sociologues ; au moins quand ça les arrangent) ne nous parlent, ni des populations concernées (appelées par conséquent à être délogées), ni même de la fonction sociale des “fortifs” et autres “zones” et/ou de ce qui y correspond, de près ou de loin, un peu partout dans le monde. Bref, au final c’est plutôt bof. Ca plaira sans doute à Ries et compagnie. Mais pour ce qui est de tous les autres, c’est déjà moins sûr.