La CGT et la CFDT CUS se doivent de réagir aux propos tenus par Alain FONTANEL dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 13 novembre 2014.
Alain FONTANEL évoque sa volonté de protection du service public dont acte.
Mais hier lors de la tenue de la réunion agenda “social” (qui n’intègre d’ailleurs AUCUNE dimension “sociale”) la CGT et la CFDT avaient posé la question de savoir de quel modèle de service public parle l’élu.
S’agit t-il de défendre les valeurs du service public, issu du Conseil National de la Résistance, outil d’égalité entre citoyens, facteur de progrès social qui faisait dire à Claude BARTOLONE lors de son investiture au perchoir de Assemblée Nationale : “Le service public est ce qui reste à ceux qui ne possèdent plus rien”
Ou s’agit-il plutôt d’une forme de prestations répondant aux attentes de BRUXELLES dans le cadre de travaux d’intérêts généraux?
Monsieur FONTANEL n’ a pas répondu à cette question.
Une clarification s’impose pourtant car ces deux notions sont diamétralement opposées. C’est une question de fond.
L’AMF (Association des maires de France) évoque d’ailleurs elle même juste avant son congrès les véritables coups de boutoirs de l’état face aux collectivités.
Contrairement à ce qu’affirme le premier adjoint, vice Président de la CUS, il ne s’agit pas de faire de tel ou tel dossier des tabous… Il convient d’abord de répondre au questions de fond.
La question de l’absentéisme enfin est une vraie question. Et comme le souligne Alain Fontanel lui même, lorsqu’il touche fortement un service, c’est bien le signe d’un mal être. Mal être que les élus, jusqu’à hier n’ont jamais accepté d’aborder avec les syndicats, malgré une demande pressante de l’intersyndicale durant 6 années.
Ce chantier va apparemment être enfin ouvert…un peu tard tout de même du fait que la réponse des élus à ce mal être a déjà été donnée par le biais de l’externalisation.
La modernisation OUI…Mais pas comme prétexte au démantèlement programmé du service public !!!
CGT: Bertrand BLINDAUER
CFDT: Laurence SIRY
Manquerait plus que le TAFTA s’applique aux collectivités locales pour qu’elles sous-traitassent au mieux disant et on “dégraisserait ” les effectifs jusqu’à les réduire aux décideurs du” 9 ème étage”.