Désormais, arithmétiquement, il est possible de battre la droite et l’extrême-droite en Alsace, et d’élire une nouvelle majorité alsacienne.

Il faut et il suffit que toutes les voix de gauche, écologistes, de la gauche de gauche se rassemblent en votant et en faisant voter pour la liste fusionnée des deux Jacques, Bigot et Fernique.

A quoi s’ajouteront des voix venues d’ailleurs, de ceux et celles qui ont voté pour d’autres listes, et aussi, il faut l’espérer, les voix des quartiers populaires qui ne se sont pas déplacés au premier tour.

Certes, ce vote, sera sans illusion, car si, sur des questions sociétales, on parvient encore à distinguer, sur tel ou tel dossier, la gauche molle de la droite républicaine, pour ce qui concerne les angoisses des gens sur le chômage, les salaires, les services publics, les retraites, le logement, il faudrait vraiment que la gauche et les écolos changent de logiciel.

Pour ne prendre qu’un exemple vécu et récent, hier à l’inauguration de la semaine iranienne, à l’Aubette, un jeune fonctionnaire territorial, syndiqué à Sud, nous disait qu’il ne voterait pas au second tour. La raison invoquée? Pour lui, et ses camarades de travail à la CUS, rien n’a changé avec le remplacement comme patron de Robert Grossmann par Jacques Bigot…

Ce cas semble être parfaitement représentatif de l’abstention massive des couches populaires au 1er tour. Tant que les banques seront mieux servies que les salariés, rien ne changera vraiment.

Donc, dimanche, votons, pour balayer la droite alsacienne, et lundi, par nos luttes, exigeons une véritable politique de gauche, favorable aux travailleurs-euses, une politique anticapitaliste!