Il y a une trentaine de tentes installées dans un parc à l’entrée de la Montagne-Verte, au carrefour de route de Schirmeck qui mène à l’Elsau.

Ce sont pour une part des rescapés des baraquements qui viennent d’être détruits rue des Foulons, auxquels se sont joints les campeurs de Don Quichotte qui étaient avant invisibles dans un bois derrière le Collège pasteur et l’Hôtel de police.

Les uns et les autres ont déjà été expulsés plusieurs fois, et ce n’est pas la fin de leur aventure, puisque le maire de Strasbourg a demandé une fois de plus leur expulsion du terrain actuel où pourtant ils ne gênent personne et sont plutôt bien accueillis par les voisins.

Interview de Renaud Engel devant le Palais de Justice de Strasbourg lors de l’audience en référé contre les campeurs de la route de Schirmeck.

http://www.dailymotion.com/video/xcrqlx_don-quichotte-renaud-engel1_news

http://www.dailymotion.com/video/xcrrei_don-quichotte-renaud-engel2_news

http://www.dailymotion.com/video/xcs0lh_don-quichotte-sdf_news

Pour les soutenir, vous pouvez vous rendre sur le terrain. Station de tram la plus proche: Montagne-Verte.

Vous pouvez aussi leur faire des dons, en argent où matériel pour leur survie.

lu dans les DNA

Faits divers
Montagne-Verte

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Campement des Don Quichotte : décision le 20 avril

Le tribunal de grande instance de Strasbourg, statuant en référé, a évoqué hier le dossier des Enfants de Don Quichotte qui occupent depuis le 17 février un terrain en friche à la Montagne-Verte. Huit hommes dont le président de l’association Alexandre Glardon étaient assignés par la Ville de Strasbourg pour occupation sans titre du domaine public.
L’avocat de la Ville a demandé l’expulsion de l’ensemble des membres du campement, ainsi que de ceux qui viendraient s’y installer à l’avenir. « Il faut qu’ils acceptent d’aller là où on leur propose d’aller », a indiqué Me Jean-Marie Bourgun, en dénonçant l’attitude provocatrice des « militants ». Pour Me Hervé Begeot, qui défend le porte-drapeau des Don Quichotte strasbourgeois, son client n’occupait pas le campement, il était là « en tant que soutien ». L’avocat estime par ailleurs que l’action de la Ville relève du tribunal administratif et non de la juridiction judiciaire. « On ne sait pas si cette parcelle est un espace vert, donc sur le domaine public, ou si elle relève du domaine privé de la Ville », complète Me Arnaud Dupuy, en soulignant que la dizaine de tentes montées rue de la Tour-Verte ne dérangent personne. Le tribunal rendra sa décision le 20 avril.

A.B.

Édition du Mer 31 mars 2010