ilan halevi

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’association Ilan Halevi est officiellement créée. Le siège de l’association est au CICP, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris.

La Présidente de l’association est Leïla Shahid, le vice-président en est Michel Warschawsi.
L’objet de l’association est la mise en valeur de l’héritage intellectuel et politique d’Ilan, la promotion de ses écrits et la diffusion de sa pensée.

A cet égard, nous envisageons de remettre à plus ou moins brève échéance, tous les 2 ou 3 ans, selon le budget, un prix Ilan Halevi pour récompenser un acteur de la vie sociale qui aura démontré un engagement en faveur de la paix, de la justice et de la liberté à travers son œuvre, sous quelque forme qu’elle soit : politique, littéraire, artistique, dans un esprit d’éclectisme et d’ouverture qui a caractérisé la vie d’Ilan.

Les principales ressources de l’association seront les adhésions des membres. Aussi nous espérons pouvoir compter sur vous et sur vos réseaux.
Adhésion simple : à partir de 40 euros.
Chômeurs / étudiants : à partir de 15 euros.
Membres bienfaiteurs : à partir de 250 euros.

Versement par chèque à l’ordre de l’association.

Par ailleurs, l’association recevra aussi les droits d’auteurs des ouvrages d’Ilan. A cet égard, nous avons la joie de vous signaler la sortie chez Syllepse du dernier livre d’Ilan : Islamophobie et judéophobie, l’effet miroir, préfacé par Alain Gresh. Il sera disponible en librairie le 5 juin 2015.

Voici la 4ème de couverture :
Dans un contexte caractérisé par la flambée des racismes, ce livre invite à repenser l’islamophobie au prisme de sa parenté avec la judéophobie. On ne saurait ainsi appréhender la réalité de l’islamophobie actuelle sans passer par le détour de l’antisémitisme, dont elle est largement un avatar tardif et une mutation coloniale.
Omniprésente dans le discours public et dans les politiques d’État, l’islamophobie est exacerbée par les crimes réels commis au nom de l’islam par une nébuleuse de groupuscules et d’organisations directement ou indirectement manipulées par des États.
Comme sa sœur jumelle, la judéophobie, l’islamophobie apparaît comme la nouvelle forme de peste raciste, la résurgence d’un virus social dont la nocivité est notoire, opérant désormais à l’échelle globale.
Il ne s’agit pas ici de poser une équation entre la situations des Musulmans aujourd’hui et celle des Juifs hier, mais d’observer deux ensembles racistes qui fonctionne de façon similaire en dépit de leurs différences et qui menacent la vie commune en Europe.

Né à Lyon en 1943, dans une cache de la Résistance, de parents juifs naturalisés français par le Front Populaire, installé en Israël en 1967, Ilan Halevi prend fait et cause pour la cause palestinienne et « franchit la frontière » en 1976 pour rejoindre l’Organisation de libération de la Palestine de Yasser Arafat avant de devenir un des vice-ministres des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne.

Dans la fiche de présentation de l’ouvrage aux libraires figurait ce texte de présentation :
L’islamophobie, une excroissance et un développement de la judéophobie – L’islamophobie, sous-catégorie du racisme en général, est une métastase de l’antisémitisme On ne peut s’empêcher de prendre note des similitudes étonnantes qui mettent le discours islamophobe contemporain en résonance avec l’antisémitisme, c’est-à-dire très précisément la judéophobie : les judéophobes les plus acharnés ne nient-ils pas jusqu’à l’existence même de l’antisémitisme, qui ne serait à leurs yeux qu’une fabrication culpabilisante à propos de persécutions tout à la fois imaginaires et méritées ?

Enfin, une réédition de Question juive, la tribu, la loi, l’espace (Minuit 1981) est prévue pour janvier 2016.

Comptant sur votre mobilisation pour faire passer le message, je vous prie de recevoir mes meilleures salutations.

Association Ilan Halevi