Nous sommes allés vendredi dans le nouveau camps “la Vie Active” censé gérer la crise des migrants dans la “Jungle” de Calais. Un alignement de containers numérotés, une implantation purement technique en dépit du bon sens par rapport au site et au programme extrêmement sensible. Visiblement un centre qui doit accueillir 1500 personnes conçu sans architecte.
En face, la Jungle, construite au fils du temps par les migrants, les ONG et écoles d’architectures, finit par trouver son âme, celle de la “Ville-Monde” dans laquelle vivent irakiens, afghans, érythréens, soudanais, britanniques, belges, français.
140 personnes sont aujourd’hui hébergées dans ces containers. Mais ces logements sans douches sans cuisines mais avec un contrôle d’accès biométrique de la paume de la main sont vides. Les migrants sont là pour passer, mais pas pour s’installer dans ce camps concentrationnaire et policier.
Comment notre société arrive-t-elle à proposer d’entasser des corps vivants dans des containers ?
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