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LE SEXISME, LE RACISME ET L’HOMOPHOBIE À BAGELSTEIN SOUTENUS PAR LA JUSTICE ÉTATIQUE :

Appel à rassemblement le jeudi 16 mai à 12h devant le Bagelstein, 15, rue des Francs Bourgeois, juste à côté de la place Kléber

Vu dans les publicités et les décorations de Bagelstein :
« L’amour c’est sportif, surtout lorsque l’un des deux n’est pas d’accord »
« J’en ai marre de ces gays-là ! »
« Il ne faut pas jouer avec le cœur d’une femme mais plutôt avec ses seins, elle en a deux. »
« Il existe trois catégories de femmes : les putes, les salopes et les emmerdeuses. »
« Donne pouffe en bon état. À peine utilisée. Peu de conversation. »
« Il se cogne l’orteil contre sa table basse et s’écrie Allah Akbar ! »

Quatre Rennais-e-s aterré-e-s par la publicité sexiste, homophobe et raciste diffusée par l’enseigne Bagelstein ont pris l’initiative d’aller discuter avec le gérant. La situation a dégénéré : ce dernier les a accueilli-e-s à coup de menaces verbales et physiques, puis a saisi l’un de ses interlocuteur/trice-s. Ce dernier a tenté de se défendre avant de se retrouver plaqué au sol par le commerçant. Et lorsque ses camarades ont tenté de le dégager, la BAC est intervenue en interpelant les quatre militant-e-s.

Sous la pression conjointe de la police et des avocats, tou-te-s les gardé-e-s à vue ont accepté la comparution immédiate. Sans défense de qualité, la justice expéditive a prononcé des peines allant de un à trois mois de prison ferme pour une simple empoignade, et ce alors même que tous les casiers étaient vierges. Le gérant, quant à lui, non-content de n’avoir pas été blessé, a été indemnisé à hauteur de 1100 euros. Le racisme, le sexisme et l’homophobie, en 2016, ça rapporte un bon treizième mois !

Dans le cadre du mouvement social contre la Loi Travail, tout est bon pour faire taire la contestation, et briser physiquement, mentalement et politiquement les personnes qui luttent depuis trois mois. Des violences policières à répétition aux procès politiques aux charges douteuses donnant lieu à des peines démesurées, l’État s’acharne et montre son vrai visage : celui d’un oppresseur qui, à travers les policier/ère-s, les juges et les procureur-e-s, protège toujours les intérêts des patron-ne-s et enferme, dans le cas présent, des camarades légitimement indigné-e-s par la stratégie de communication abjecte de Bagelstein.

À Strasbourg aussi, où se trouve le siège social de l’entreprise, nous voulons montrer notre soutien aux camarades injustement mis-e-s en prison en nous inscrivant dans la continuité de leur action pour dénoncer la violence du discours de Bagelstein qui, sous couvert de l’humour, contribue à perpétuer et à entretenir le sexisme, l’homophobie et le racisme aujourd’hui. Déconstruire toutes les formes d’oppression est plus qu’une nécessité, c’est un devoir qui s’impose à nous. Lorsque nous luttons contre la Loi Travail qui offre les pleins pouvoirs aux capitalistes sur les droits bafoués de tou-te-s les salarié-e-s, lorsque nous décrions l’illégitimité d’un gouvernement qui passe en force et donne pour ordre de mutiler, de frapper et d’enfermer les contestataires, lorsque nous faisons appel à la solidarité collective face à la répression policière et judiciaire, ou lorsque nous portons un discours critique contre le sexisme, l’homophobie ou le racisme ordinaire, nous manifestons pour les mêmes objectifs : mettre à bas ce qu’il y a de pire dans notre société et construire un monde meilleur, sans flics, État, ni patron-ne-s.

LIBERTÉ POUR TOU-TE-S LES PRISONNIER/ÉRE-S POLITIQUES DU MOUVEMENT SOCIAL !
ABANDON DES POURSUITES POUR TOU-TE-S LES INCULPÉ-E-S !

Alternative Libertaire Strasbourg, Le Chant des Sirènes, Convergence des Luttes Anti-Spécistes et Humaines, CNT Bas-Rhin, Mouvement Anarchiste Révolutionnaire, NPA Jeunes, Solidaires Alsace, Sud Éducation Alsace

https://www.facebook.com/events/1034322476651608/

#action #PubSexiste Contre les publicités sexistes de Bagelstein, agissons ! On vous rappelle la marche à suivre :

1) RDV sur le site du Jury de Déontologie Publicitaire : http://www.jdp-pub.org/Deposer-une-plainte-relative-au-contenu-d-une-publicite.html

2) Voici l’argumentaire à utiliser, vous n’avez plus qu’à copier/coller dans les cases, et à rajouter d’autres arguments si vous en avez : https://drive.google.com/file/d/0B-2nlaDJxz3uNHpEWDNnQ2hZcFU/view

Agissons contre la culture du viol et les pubs sexistes !

Nous demandons l’amnistie pour nos 4 camarades !

Le vendredi 27 mai 2016, deux étudiants de Rennes 1 et deux étudiants de Rennes 2 ont été condamnés à des peines de prison ferme (de 3 à 1 mois) par le juge du Tribunal correctionnel de Rennes, et transférés immédiatement à la prison de Vezin. Leurs casiers judiciaires étaient pourtant absolument vierges.

Et les faits qui leur étaient reprochés mineurs : une banale altercation, sans gravité aucune, la veille, à la suite de la manifestation contre la loi travail, avec un tenancier de
restaurant qui se permettait d’apposer dans son établissement des affiches à l’humour vertement sexiste – voire, pour certains d’entre eux, la simple possession de marqueurs dans leurs sacs. Si de telles peines sont absolument délirantes, les rationalités de cette « justice » ont, elles, le mérite d’être claires : ces jeunes étudiants ont été enfermés, parce qu’il leur a été reproché de nuire « sans motif légitime, aux commerçants du centre-ville ». Une fois de plus, le tribunal de Rennes a donc instruit un procès politique, visant à faire payer à ces quatre étudiants le « malaise », la « déprime », la « lassitude » des commerçants du centre-ville du fait de la mobilisation contre la loi travail et son monde, qui dure depuis près de trois mois.

Ces peines absolument disproportionnées à l’encontre de ces quatre étudiants constituent une nouvelle étape dans la dynamique de répression en cours contre le secteur militants rennais, qui a conduit notamment la justice à inculper 20 militant-e-s pour “associations de malfaiteurs”‘ à la suite d’une simple et inoffensive opération de “métro gratuit” jeudi 19 mai, et la préfecture de Rennes a cherché à empêcher préventivement, à deux reprises, un militant politique d’exercer son droit de manifester à Rennes, en recourant à loi de 1955 relative à l’état d’urgence.

Etudiant-s et personnels de Rennes 2, opposé-e-s à la loi travail, nous exigeons l’amnistie immédiate des quatre étudiants condamnés ce vendredi par le tribunal correctionnel.

SIGNEZ LA PÉTITION : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_president_de_la_republique_Nous_demandons_lamnistie_pour_nos_4_camarades/?pv=9