Cher(e)s ami(e)s,
L’AFPS a été une nouvelle fois l’objet d’attaques et de menaces graves de la part d’un groupuscule intitulé « Brigade juive » et relayé par les sites de la LDJ, de JSSNews (basé en Israël) et de coolamnews (http://coolamnews.com/quand-la-brigade-juive-menace-lassociation-france-palestine-solidaritece-soir/).
Les noms des membres de notre Conseil national avec adresses et téléphones ont été divulgués, suite à un « ultimatum » nous sommant d’annoncer sur notre site la fin de nos actions pour le Boycott, le Désinvestissement, les Sanctions.
Certains d’entre nous ont aussitôt reçu des menaces de mort et/ou des tombereaux d’injures et de menaces d’agression physique particulièrement violentes. Nous avons demandé aux membres de notre CN de porter plainte contre ces menaces et constituons un dossier d’ensemble pour étudier toutes les réponses juridiques possibles. Nous avons obtenu de Facebook la fermeture de la page de cette prétendue brigade.
L’essentiel pour nous n’est pas là. Au fond, nous subissons, très logiquement, les conséquences des moyens énormes ouvertement mis en œuvre par la machine d’État israélienne pour tenter de réduire au silence le mouvement de solidarité. Nous considérons que la responsabilité des autorités françaises est directement engagée à la fois du fait de leur volonté de criminaliser l’appel au boycott et par leur inaction contre les groupes violents comme la LDJ qu’elles laissent prospérer alors qu’il y a lieu de les dissoudre.
Nous poursuivrons donc notre dénonciation des ingérences d’un État étranger dans les affaires françaises comme nous l’avons indiqué dans notre dernier communiqué : http://www.france-palestine.org/Israel-l-etat-d-ingerence
Comme vous le savez, nous soutenons le recours de nos amis de Mulhouse à la CEDH contre l’État français, dont la condamnation est fondée sur une interprétation abusive de la loi française.
Chacune de nos organisations a ses propres contraintes, son propre calendrier et mène en toute responsabilité les actions et campagnes qu’elle juge nécessaire. Mais vous comprendrez que nous fassions appel à votre soutien pour mettre un terme à ce type d’intimidations qui menacent la paix civile et pour agir en défense de libertés citoyennes si vite menacées.
Amitiés
Le Bureau national de l’AFPS
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