Une nouvelle vague de répression s’abat sur l’opposition iranienne. Sous des prétextes fallacieux et sans aucun procès équitable, cinq jeunes iraniens ont été pendus dimanche 9 mai à Téhéran. Les personnes exécutées et leurs proches n’ont pas été prévenus de la date de pendaison. C’est ainsi que la soi-disant justice islamique est appliquée en Iran. Farzad Kamangar, l’un de ceux qui ont été pendus, était enseignant. Il a été exécuté le jour de l’enseignant en Iran.
A l’approche du 12 juin, date anniversaire du coup d’état du duo Khamenei-Ahmadinejad, les exécutions ont pour but de semer la peur, afin de décourager le peuple de descendre dans la rue pour réclamer la justice sociale et les libertés démocratique.
Actuellement, 16 autres prisonniers politiques sont menacés d’être exécutés par le pouvoir islamique.
Depuis le 12 juin 2009, l’aile la plus réactionnaire de la république islamique monopolise tout le pouvoir politique et économique du pays, restreignant chaque jour davantage les libertés de la presse et d’expression, ainsi que toute manifestation de mécontentement. Même les religieux contestataires sont réprimés et les cérémonies de deuil sont sous étroite surveillance. Le pays plonge de plus en plus dans l’enfer d’une dictature militaro-religieuse brutale et moyenâgeuse.
Nous condamnons la dictature militaire et les exécutions des opposants et invitons les démocrates du monde entier à s’associer au peuple iranien pour réclamer l’arrêt des exécutions et le rétablissement d’un régime démocratique en Iran.
Strasbourg, le 15 mai 2010
Des Iraniens de Strasbourg
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