C’est le titre d’une conférence-débat qui s’est tenu ce 5 novembre dans la salle des Conseils de la mairie de Strasbourg.
Quelques dizaines de personnes étaient présentes pour ce rendez-vous très “diplomatique” qui donnait l’impression que la Hongrie présentait sous le jour le plus favorable, en respect des textes du Conseil de l’Europe, sa politique en destination des 750 000 Roms recensés chez elle.

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On avait la même impression que lorsque la ville de Strasbourg présente ses propres efforts pour les Roms qui vivent sur son territoire dans des conditions peu dignes d’un vie simplement humaine.

Non que les efforts et les bonnes résolutions des uns et des autres soient inexistants, mais que de hiatus entre les paroles et les actes!

Ainsi a-t-on pu entendre que les attaques contre les Roms avaient cessé depuis 2008 en Hongrie (?) et que le gouvernement avait interdit les milices anti-Roms. Or il y a peu, on a pu voir sur une chaine de télévision française comment des groupes militarisés d’extrême-droite (laquelle participe au gouvernement…) semaient la terreur dans des villages Roms et les forçaient au travail. Bien loin des images quasi idylliques de telle ou telle réalisation présentée par l’avant-dernier intervenant, Istvan Dandé, représentant de la Fondation Autonomie.

Et lorsque des représentants du MRAP et de l’UJFP, tous deux membres du Collectif Latcho Rom, ont rappelé l’extrême urgence de mesures de survie toutes simples, comme des prises d’eau, des WC et des branchements électriques, ils ont reçu la même réponse que d’habitude. Les choses avancent, la preuve, l’extension de l’opération de la rue des Remparts…

Et en attendant, avec le froid, la pluie, les campements Roms de Strasbourg, en particulier ceux menacés d’évacuation, même si la promesse est réitérée de ne pas les expulser sans relogement, n’ont toujours pas ce strict minimum.

Le meilleur moment de cette matinée a été la courte prestation musicale de Vivien Vadaszi, au violon et de Lili Sarkozi, à la guitare et au chant.