Réparons une injustice!

Depuis que La Feuille de Chou vous parle du débat inaugural de la Bibliothèque Idéale, pour mettre en cause, non le sujet du débat “Que peut la littérature?“, mais le panel très particulier choisi par Miclo-le-causeur, il a été question de Finkielkraut, d’Elisabeth Lévy et de Basile de Koch. Mais quelle injustice à l’égard de Jérome Leroy, certes moins connu, et qui est présenté comme un communiste.

National-communiste conviendrait mieux comme on peut en juger par l’extrait ci-dessous d’un article qu’il a commis le 17 septembre sur le site du Causeur.

Du coup, on comprend mieux sa proximité avec les autres débatteurs, plus à droite.

En plus d’être communiste, je suis devenu souverainiste. Il m’est même arrivé de voter pour Chevènement et de trouver le Pasqua de 1999 sympathique. Des amis de trente ans cessent alors de vous parler et au bout du compte, on finit par écrire à Causeur, vous voyez le genre.

Oui, on voit!

Les Dernières Nouvelles d’Alsace de ce lundi reviennent sur le débat de ce soir, sous le clavier de Pierre Séjournet, qui en dit moins sur le pourquoi de la controverse à l’occasion de cette soirée inaugurale que ses collègues Joël Isselé et Vénéranda Paladino.

Il annonce “un plateau inaugural contesté.

Communauté urbaine / Les Bibliothèques idéales

75 auteurs et un plateau inaugural contesté

Concentrées sur cinq jours au lieu de dix en 2009, les Bibliothèques idéales édition 2010 proposent de rencontrer plusieurs dizaines d’auteurs, à la fois salle de l’Aubette, dans de nombreuses librairies, ainsi que trois médiathèques. Inauguration ce soir à 20 h, avec un plateau d’invités controversé, à l’Aubette.

L’inauguration ce soir des Bibliothèques idéales se déroulera hors de la présence de certains adjoints au maire, ayant eu maille à partir avec l’un ou l’autre des invités du débat « Que peut la littérature ? ». Des adjoints au maire pour tout dire convaincus que la tablée réunie à l’Aubette penche un peu trop à droite. Mathieu Cahn, élu strasbourgeois chargé de l’animation, déclare sans ambages qu’il préfère aller voir (durant les Bibliothèques idéales) « des gens plus intéressants que Renaud Camus et Elisabeth Lévy », respectivement écrivain et animatrice des débats qui s’engageront ce soir. Renaud Camus est un prolifique auteur de fictions et d’un journal, dont l’un des volets, « La campagne de France », a suscité une forte polémique en 2000, conduisant à ce que Fayard retire le livre du circuit de vente.