Ayant déposé une protestation sur le site de la Région Alsace concernant la présence d’un calicot en faveur du soldat franco-israélien Gilad Shalit sur le bâtiment, j’ai reçu la réponse stéréotypée suivante:

Monsieur,

Philippe Richert, Président du Conseil Régional d’Alsace, a répondu favorablement à la proposition du Club de la Presse de Strasbourg et du Comité de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier de déployer sur la façade de la Maison de la Région Alsace une banderole avec photo appelant à la libération de ces deux journalistes et de leurs accompagnants.
Cette expression de solidarité est l’affirmation du caractère essentiel de la liberté de la presse et du respect de ses représentants.
Le Président de la Région Alsace souhaite par là condamner la prise en otage de ressortissants français.
Il s’inquiète de leurs conditions de détention et partage l’inquiétude des proches, familles, amis et collègues et de toute la communauté des journalistes.

Sans confondre les situations, le Président de la Région souhaite à cette occasion appeler, de manière spécifique, l’attention de l’opinion sur la situation de Gilad Shalit.

M. Gilad Shalit, qui a la double nationalité franco-israélienne, est actuellement détenu depuis juin 2006 par un organisme non étatique, sans information sur son lieu et ses conditions de détention.
Il n’a pas le statut de prisonnier de guerre, mais bien celui d’otage.
Par ce geste, le Président du Conseil régional marque sa ferme condamnation de toutes les prises d’otages et sa solidarité avec toutes celles et ceux qui en souffrent.

Dans le cadre de son mandat de parlementaire, Philippe Richert a entretenu et entretient par ailleurs des relations avec les représentants de l’Autorité Palestinienne. Il milite pour la création d’un Etat palestinien et considère que la résolution de la situation au Proche Orient ne se fera que dans le dialogue et le respect des règles du droit international.

Le Président Richert tient à rappeler combien il est attaché à la tradition alsacienne de dialogue interreligieux, de respect des croyances et des confessions dès lors que leur pratique s’inscrit dans le respect des valeurs de la République.

Cordialement,
Contact Région

11 000 prisonniers palestiniens en Israël, dont la majorité retenus administrativement, on ne sache pas que M. Richert s’émeuve.

Un soldat franco-israélien détenu à Gaza, il remue ciel et terre, oubliant aussi notre compatriote Salah Hamouri, français, résident de Jérusalem, emprisonné pour 7 ans pour l’intention d’un crime qu’il n’a pas eue ni commis.