5 novembre 2010


Manifestons pour obtenir son rejet par le Sénat !

En ces jours où le bruit des pas de millions de manifestants n’arrive pas jusqu’aux oreilles de nos parlementaires, La Cimade vous invite à participer à une manifestation virtuelle contre le projet de loi sur l’immigration, pour faire du bruit à travers le web !

Le projet de loi Besson a été adopté à l’Assemblée le 12 octobre dernier après des débats polémiques et précipités. Ce projet de loi, déjà effacé des mémoires médiatiques, réduit considérablement les droits des étrangers en France.

Mais il est encore temps d’agir ! Ce texte, aux relents xénophobes, doit encore être discuté au Sénat où, on l’espère, les élus sauront donner plus de dignité aux débats.

Pour faire part aux sénateurs de notre préoccupation et de notre vigilance, La Cimade organise donc une manifestation virtuelle de l’Assemblée nationale jusqu’au Sénat. De novembre à janvier, cette marche virtuelle empruntera le chemin des écoliers pour rencontrer ceux et celles qui verront leur vies bousculées par ce nouveau projet de loi : travailleurs sans papiers, étrangers malades, couples franco-étrangers, étrangers enfermés en centre de rétention, etc.

À chacune des six étapes, soit tous les quinze jours environ, vous serez invités à participer à une action pour sensibiliser vos voisins, vos collègues et bien sûr les sénateurs qui discuteront le texte.
En un clic, faites la différence !

> Cliquez-ici pour participer à la manifestation
Vous recevrez un email de confirmation avec toutes les informations nécessaires. Attention, si ce mail vous a été transféré ou si vous souhaitez vous inscrire à partir d’une autre adresse que celle sur laquelle vous avez reçu ce message, merci de suivre ce lien.

> En savoir plus sur le projet de loi Besson


5 novembre 2010 – 1ère étape de la manifestation virtuelle contre la loi Besson
rendez vous à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Le projet de loi Besson oublie les travailleurs et travailleuses sans papiers !

Depuis le 7 octobre, jour international du travail décent, 500 travailleurs et travailleuses sans papiers occupent la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Mobilisés depuis près de deux ans, ils demandent des critères objectifs, clairs et précis de régularisation par le travail. Seule l’inscription dans la loi de ces critères permettra de protéger les travailleurs et travailleuses sans papiers des pratiques arbitraires des préfectures.

Cependant, alors que l’opinion publique a reconnu la légitimité de ces revendications, le gouvernement s’est contenté de proposer des textes flous, de moindre valeur juridique. Et alors même que le sénat s’apprête à discuter le cinquième projet de loi sur l’immigration en sept ans, rien n’y est dit sur la régularisation par le travail !

Les seules mesures proposées sont de nouvelles sanctions aux employeurs. Mais pour lutter contre l’exploitation des travailleurs et travailleuses sans papiers, il faut d’abord leur reconnaître leurs droits !

Parce que ce projet de loi ne propose aucune avancée législative sur la régularisation par le travail, parce qu’il ne précise que des mesures répressives contre les étrangers en situation irrégulière, nous demandons aux sénateurs de ne pas approuver ce texte en l’état.

> Visionnez et envoyez ce diaporama au rapporteur de la Commission des lois du Sénat et aux présidents des groupes centristes et indépendants, ceux qui peuvent aujourd’hui faire basculer la discussion :

François-Noël Buffet : rapporteur de la commission des lois du Sénat
fn.buffet@senat.fr ou senateur.francoisnoel.buffet@wanadoo.fr

Nicolas About : président du groupe Union Centriste au Sénat
n.about@senat.fr ou cab@montigny78.fr

Philippe Adnot : délégué des sénateurs non-inscrits
p.adnot@senat.fr

Vous pouvez également l’envoyer à votre sénateur ou à votre sénatrice. Retrouvez toutes les coordonnées sur le site du Sénat.

> Texte type de l’email à envoyer

> Plus d’information sur le mouvement des travailleurs et travailleuses sans papiers

> Pour tout savoir sur le projet de loi Besson