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Strasbourg / Education
Grèves perlées au sein d’une demi-douzaine d’écoles
La CGT « dénonce le manque d’effectifs » des personnels municipaux affectés dans les écoles. Des préavis de grève d’une heure ont été déposés au sein d’une demi-douzaine d’écoles du premier degré, à Strasbourg.
Dans l’après-midi d’hier, des auxiliaires éducatifs (ATSEM) ainsi que des agents d’entretien et de restauration se sont rassemblés devant l’école Albert Le Grand, pour sensibiliser les parents aux problèmes d’effectifs qu’ils disent rencontrer au sein de l’établissement.. Ils étaient en grève une heure durant. D’autres établissements strasbourgeois — le groupe scolaire Branly, l’élémentaire Langevin, les groupes scolaires Sainte-Aurélie et Saint-Jean — devraient aussi être affectés par des mouvements de grève perlés, à l’appel de la CGT-CUS.
Dès aujourd’hui, une grève d’une heure est prévue au sein du groupe scolaire Branly, de 15h30 à 16h30. « Nous appelons à des grèves établissement par établissement, là où les lacunes en terme de postes sont démontrées », avance Bertrand Blindauer, responsable de la CGT-CUS. Ce dernier déplore que des personnes en contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) remplacent des agents d’entretien titulaires, sans qu’elles bénéficient des mêmes formations spécifiques que les titulaires. La CGT demande une négociation, afin de déterminer école par école le nombre d’agents supplémentaires nécessaire.
Premier adjoint au maire de Strasbourg, Robert Herrmann ne rejette pas la demande de négociation. Il souligne qu’une rencontre au sujet des emplois précaires est prévue avec les syndicats.
Sur le fond, Robert Herrmann affirme qu’il veut aussi « conserver un service public de qualité, ainsi que les équilibres budgétaires ». Avec 70 postes en contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE) sur un total de près de 900 agents municipaux, l’élu considère que la Ville « ne bascule pas dans la précarisation ».
Il note d’autre part qu’en 2010, l’enveloppe budgétaire dédiée au remplacement des titulaires du service Education de la Ville a été dépassée. Ce qui signifie en d’autres termes que l’absentéisme a été assez fort, phénomène qui fait l’objet d’une évaluation interne.
“réformer l’ecole”?
ILS n’arrêtent pas de la “réformer“, c’est à dire de la détruire, comme le veut Bruxelles; il faut foutre la paix aux personnels de l’Éducation nationale qui font leur métier avec des moyens toujours plus faibles
Y a t’ il moyen de reformer l’ Ecole dans ce pays?