Ne Besson pas Lagarde:
” Il n’y a pas de délit de solidarité“…
Exemple:
La question de l’appel constitue un grand risque. L’un des juges d’appel fréquemment de service à Colmar commence les audiences par demander pourquoi le prévenu fait appel, pourquoi il n’accepte pas le jugement, bref c’est tout juste s’il n’engueule pas les gens parce qu’ils mettraient en doute l’infaillibilité du 1er juge. À moins que cela ne le fatigue de travailler.
Par exemple, manifestation anti-OTAN du 04.04.2009. Dans le procès contre le jeune Matthias STEINKE qui a été condamné à 6 mois de prison et 3 ans d’interdiction du territoire en première instance, l’interdiction a été prolongée à 5 ans et la prison confirmée. Or, entre l’endroit d’où les policiers ont prétendu l’avoir vu lancer des cailloux et celui où étaient les lanceurs, il y a trois cent mètres et un immeuble de 5 étages. J’étais avec le jeune homme et un groupe de jeunes pacifistes allemands et nous quittions la manifestation parce qu’aucun d’entre eux ne voulait participer à des affrontements. Les policiers qui ont menti et l’ont accusé et interpellé (il était le dernier de la colonne) n’ont été entendus à aucun moment et n’ont pas été convoqués à la barre. Si cela avait été fait, ils auraient réfléchi à deux fois à mentir ainsi, car n’importe qui peut se rendre sur place et voir que c’est impossible. C’est ce que j’ai dit à FR3 et cela a été diffusé au JT du soir. Je n’ai pas été poursuivi.
C’est ça la justice française actuelle.
Et si vous cherchez votre chemin, faites comme moi, achetez-vous un plan de la ville pour trois ronds. Ainsi, vous ne risquez pas, si vous demandez à un policier, de finir avec une inculpation pour outrages.
Mais cette question se discutera avec l’avocat, et les personnes concernées prendront la décision.
Cordialement et bonne soirée.
H.C.
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