Vade retro 21 avril!
A en croire les tonnes de commentaires dans les médias, le syndrome du 21 avril serait pire que Tchernobyl et Fukushima réunis, en attendant Fessenheim.
Pour ceux qui vivent sur une île déserte, sans aucun accès aux infos, mais ils ne liront pas ceci non plus, rappelons qu’il s’agit de ce jour de gloire du Parti socialiste éliminé du second tour de la présidentielle, face à Chirac, qui a affronté haut la main le père de La Pen et en est sorti avec 82 % de voix, dont la mienne…eu égard à sa reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans le génocide des juifs et de quelques autres groupes humains réputés nuisibles.
Bien entendu, aussitôt élu, Jacquot l’éviteur de procès a oublié, -déjà l’Alzheimer?- de faire la politique réclamée par cette majorité au score néo-stalinien.
Or, figurez-vous que, les choses étant ce qu’elles sont, avec une nette tendance à la caricature, en 2012, nous serions menacés du désormais hystérique historique syndrôme du 21 avril que nul médecine n’est parvenu à éradiquer.
La seule indétermination porterait, disent-ILS, sur le nom, et la couleur, rose pâle ou bleu, on n’ose dire marine, bleu de France, donc, du candidat ou de la candidate qui serait opposé(e), nous dit-on, avec des tremblements dans la voix, à la fille de son père, la Marine anti-Nationale aussi appelée vague bleu marine, qui, telle un tsunami tropical menacerait les fondements de la République. Où est mon gilet de sauvetage?
Il est certain que la situation, depuis le départ de l’inénarrable Jospin -consulter Wikipédia, si le nom n’évoque plus rien- pour son île d’Elbe ou de Sainte-Hélène à lui, a considérablement empiré, et il reste encore de la place pour “mieux”, avec les Sarkozy/Guéant, et autre Guaino (qui n’est pas une algue) sans parler des Chiottistes Ciottises diverse et, bien entendu, du F-Haine qui, désormais paraît plus “à gauche” que l’UMP avec ses mousquetaires de la Droite pop, prête à fusionner, après éclatement des Uh-Mpistes, avec la Nouvelle Droite Pop. de notre “ami” Robert Spieler et alii, plus les Identiterre (ne ment pas) pour former, enfin, un gouvernement qui disputera à celui de Netanyahou-Liebermann la palme du plus facho et xénophobe (mais là ça va être dur avec l’actuel qui a une longueur d’avance)…
Nos Palestiniens à nous, tous expulsables, viennent en masse de l’Est post-soviétique ou des rives sud de la Méditerranée, d’où le Berluscon nous les réexpédie par Vintimille et trains entiers parfois bloqués, et en tout cas, soumis à des contrôles aléatoires (tu parles Charles!) de la PAF.
Comme à la gare de Strasbourg, ou rue du Faubourg-National (sic) ou encore mieux, à la station de tram porte de l’Hôpital, juste à 100 mètres de CASAS, Cimade et autres dangereux réseaux de souteneurs de sans-papiers qui viennent voler aux Alsaciens le travail de plongeurs d’eaux grasses dans les arrières-cuisines des restaurants fréquentés par les parlementeurstaires européens. Et Mme Parisot du Medef d’applaudir, selon la (13 A) droite strasbourgeoise!
Bon, où en étais-je?
Faut revenir au sujet, comme tu disais quand t’étais prof. , mais comme tout est dans tout…
Ah, oui, le syndrome (et pas le Saint Drone) du 21 avril.
Les partis, les médias cherchent la solution miracle afin que nous ne revivions pas ces moments (pourtant fort activistes et exaltants, quand la jeunesse emmerdait par centaines de milliers le Front National…). Il pue encore plus depuis.
La Feuille de Chou ne pouvait pas ne pas contribuer au sauvetage national-républicain. Voici donc nos propositions, comme il se doit, radicales, au sens étymologique du terme.
Éviter le retour du 21 avril?
[Le “21 avril” proteste dans un communiqué de presse reçu ce matin à La Feuille de Chou
Il n’a rien fait, “Pourquoi toute cette haine contre une date du calendrier?
Oui, pourquoi?]
Fastoche!
On peut supprimer l’échéance de l’élection présidentielle, conformément au bel ouvrage de feu François Mitterrand: Le coup d’État permanent.
On peut, s’inspirant de la Tunisie actuelle, et faisant d’une pierre deux coups,organiser les élections législatives avant la présidentielle, après avoir, toujours comme nos amis tunisiens, instauré la proportionnelle intégrale et la parité obligatoire.
On peut aussi, plus radical encore, supprimer tout, simplement le 21 avril du calendrier en 2012. Et ne dites pas que c’est impossible: on supprime bien une heure quand on passe de l’heure d’été à l’heure d’hiver (à moins que ce ne soit le contraire, je ne sais jamais). On sauterait ainsi cash du 20 au 22 avril, hopplà!
Il y a bien d’autres possibilités pour que le 21 avril ne revienne plus hanter vos nuits. Les lecteurs peuvent soumettre leurs propositions déjantées.
On en voit bien une encore, mais c’est la plus invraisemblable: les partis de gauche, à commencer par le Parti Socialiste (peut-encore dire qu’il est de gauche?) rompent avec le libéralisme, sauvage ou tempéré, déclarent que l’économie de marché régulée est une farce, convoquent des États généraux des gauches, de toutes les gauches, mettent en place un programme vraiment socialiste de rupture avec le capitalisme, et sans attendre 2012, car ça urge dans les classes populaires (elles existent, le saviez-vous, bobos socialos?), et même dans toute la société, (avocats, juges, journalistes, policiers, prostitués,etc), tous ensemble, on engage le combat contre le gouvernement, sur tous les terrains où les questions sont urgentes.
On laisse au lecteur le soin d’établir la liste des revendications irresponsables en un programme de transition conforme aux programmes d’inspiration trotskistes à commencer, par anticipation, comme dirait l’OULIPO, celui qui figure à la fin du Manifeste Communiste d’un certain Carlos Marx.
Mais si vous manquez d’idées, vous êtes autorisés(e)s à consulter les Archives gratuites de la Feuille de Chou.
pour t’étouffer avec?
Pauvre petit, vous voulez un mouchoir ?
Me voilà catalogué dans la catégorie des nuisibles, ce n’est pas trop tôt. Vite le Baygon vert.
Mince, “de vous écœurer”, j’ai bu une bière de trop. C’est le printemps…
Je suis content de vous écœuré. Mais permettez moi de douter de vos ” valeurs républicaines “. Les ” valeurs républicaines ” semblent des valeurs à géométrie variable. A républicain, républicain et demi.
Seppi, laissez vos valeurs républicaines au vestiaire. Elle n’ont jamais été d’aucun secours. Sauf peut-être pour donner une nouvelle légitimité à un Chirac qui en avait bien besoin. Sur ce point il convient de donner raison à Shlomo. Pour le reste la bêtise n’a malheureusement pas de couleur, même et surtout en politique. Vous venez, vous aussi, très brillamment d’en administrer la preuve.
Les propos de ces deux personnages nuisibles aux valeurs républicaines m’ écœurent !
1) Les Palestiniens sont le contre exemple des bienfaits de l’immigration (Lecerisier)
2) bien entendu (Schlomo)
United colors of antisionisme !
bien entendu
ce que je voulais dire c’est que la manière dont on traite les étrangers et les immigrés (voir Guéant) est aussi indigne que le sort des Palestiniens chassés de leur propre terre par les juifs sionistes israéliens
“Nos Palestiniens à nous, tous expulsables, viennent en masse de l’Est post-soviétique ou des rives sud de la Méditerranée, d’où le Berluscon nous les réexpédie par Vintimille et trains entiers parfois bloqués, et en tout cas, soumis à des contrôles aléatoires (tu parles Charles!) de la PAF.”
Si l’on devait établir un parallèle avec les Palestiniens, nul doute que les Palestiniens de France sont les Français enracinés dans leur pays depuis plusieurs siècles, une analogie telle que vous la proposez viole les règles de la logique élémentaire .Les Palestiniens sont un peuple victime de l’immigration sauvage des sionistes. Voilà la triste réalité. Les Palestiniens sont le contre exemple des bienfaits de l’immigration. Pour la Palestine, voici le point de vue de Freud, et je salue sa lucidité sur ce sujet. Et ceci avant le destin tragique que leur a fait le nazisme.
Voir le document : http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/temoignage/120.htm
Maintenant, que l’on fasse un sort indigne à certains étrangers qui viennent en France est du ressort d’une problématique quelque peu différente de celle du peuple Palestinien.