Ce lundi,dans la page Chuchotements, les DNA publient un petit commentaire anonyme venimeux qui laisse penser que ce quotidien n’en a pas fini avec une certaine germanophobie déjà ancienne.
Un livre de Vonau
Gauleiter Wagner: ” Vive l’Alsace allemande”
Étonnante coïncidence. Alors que certains nostalgiques et/ou autonomistes cherchent à instrumentaliser le centenaire de la constitution pour l’Alsace-Lorraine de 1911, du temps du Reichsland, l’historien Jean-Louis Vonau, vice-président du Conseil général du Bas-Rhin, sort cette semaine en librairie un ouvrage (éditions La Nuée Bleue) sur le “Gauleiter Wagner, le bourreau de l’Alsace qui s’était engagé auprès de Hitler à “germaniser l’Alsace en moins de cinq ans”. Au moment de son exécution, Wagner s’cria: “Vive Hitler! Vive l’Alsace allemande!, raconte Vonau en précision (sic) qu’il n’a jamais émis aucun regret, notamment d’avoir ordonné l’incorporation de force de 100 000 Malgré-nous.
On pense au lecteur qui ne connaîtrait rien ou pas grand-chose de l’histoire séculaire de l’Alsace-Moselle. Ou qui n’aurait même pas lu L’Alsace pour les nuls.
Il se demanderait à juste titre qui sont ces “nostalgiques et/ou autonomistes (qui) cherchent à instrumentaliser le centenaire de la constitution pour l’Alsace-Lorraine de 1911 du temps du Reichsland“?
Tout de même pas l’Institut du droit local qui organise un colloque au Conseil régional les 19 et 20 mai?
Mais qui alors?
Le magazine Hebdi qui appelle à un apéro sur les marches du TNS, côté café, le 31?
Ou, pire encore, ceux dont on ne prononce même pas le nom tout en les associant en bloc indûment au Gauleiter et aux nazis?
Il se demanderait peut-être quel est le rapport entre la Constitution de 1911 et le Gauleiter Wagner qui sous l’annexion nazie, a été effectivement le “bourreau de l’Alsace“.
Et s’il se renseignait un peu, il trouverait pour le moins étrange que l’auteur de l’article parle de “germaniser l’Alsace“, (au lieu de nazifier) comme si l’Alsace n’avait pas été jusqu’en 1648 partie du Saint Empire romain germanique. Et que annexée par la France en 1648, puis abandonnée à l’Allemagne en 1870, puis annexée par les nazis en 1940, elle n’avait jamais été que française de langue, de culture et de civilisation. Comme si aujourd’hui encore malgré les efforts des Jacobins depuis 1920, l’Alsace et une partie de la Moselle n’étaient pas d’une culture et d’une langue pour le moins partagées.
Qu’on cite un article on le fait correctement !
Nous n’avons jamais écrit
“Revendiquer et commémorer cette CONstitution 100 après ( !!au m!!! oui les gars on est en 2011 …), équivaut à se revendiquer en 2011 d’un folklore identitaire et replié sur soi ! C’est aussi une manière de se revendiquer de culture allemande au travers de toutes les actions qui ont été faites entre 1871 et 1918, et ainsi mieux rejeter aujourd’hui l’état français et ses valeurs universelles. ”
Mais
“Revendiquer une constitution passée n’est pour eux rien d’autre qu’un retour aux sources, aux traditions, au folklore ! Revendiquer le passé : une des caractéristiques des mouvements identitaires et d’extrême droite. Mais ce n’est pas qu’une revendication du passé : c’est aussi pour eux revendiquer la culture allemande au travers de toutes les actions qui ont été faites entre 1871 et 1918, et ainsi mieux rejeter aujourd’hui l’état français. Et c’est pour les mêmes raisons que Jeune Alsace met en avant une personne comme Charles Roos, Alsacien fusillé par la France, mais aussi nazi reconnu. Les nazis dans une approche pragmatique et propagandiste ne s’y étaient d’ailleurs pas trompés : ils avaient fait de Roos un véritable martyr, et avaient même débaptisé la place Kléber pour la renommer en Karl-Roos-Platz. Le but était bien évidement de favoriser la nazification de la population alsacienne, et discréditer la résistance alsacienne (communiste ou chrétienne) qui utilisait bien entendu des symboles comme la croix de Lorraine ou le drapeau tricolore.”
Ce commentaire de “Mickey Ingals” est malhonnête !
vous auriez autre chose que des slogans en magasin?
on s’en fout des relans panzermanistes de certains nostalgiques de la pruss’ touch !
Vive la France et son universalisme !
Non aux nostalgiques alsaciens d’abord !
connaitre cet épisode historique peu connu au moment où il est question d’un Conseil d’Alsace
c’est le ministre-président Philippe Richert lui-même qui préside le colloque sur la Constitution de 1911
rien à voir avec les fachos de Cordonnier
Personne ne vous accusait de vouloir réinstaller cette constitution !!!!
Rien que le fait de la revendiquer…
Alors cessez de faire la propagande de leurs idées autour de cette constitution !
personne ne songe à réinstaller la Constitution de 1911 en Alsace-Moselle; il s’agit de faire connaitre cet épisode historique peu connu: il y aura un colloque au Conseil régional les 19 et 20 mai avec l’IDL
Malgré tout ce que veut nous faire croire Alsace d’Abord ,Jeune Alsace et quelques autres du même acabit la constitution de 1911 pour le reichland d’Alsace-Lorraine n’a été bénéfique que pour l’empereur Guillaume 2 et pour l’impérialisme allemand.
Dans son « Histoire de l’Alsace », Jean-Paul Grasser, dresse un tableau assez sombre de cette constitution. Il écrit qu’ « une loi constitutionnelle pour l’Alsace-Lorraine est promulguée en mai 1911, malgré l’opposition de la plupart des députés alsaciens, car elle n’accorde pas l’autonomie réclamée avec tant d’insistance par l’Alsace. L’Alsace-Lorraine devient certes un Land, pourvu d’un landtag (avec notamment une Chambre basse élue au suffrage universel) qui a l’initiative des lois et vote le budget. Mais en réalité, l’autonomie est loin d’être atteinte : l’empereur peut toujours faire voter les lois pour le Reischland par le Reichstag et le pouvoir exécutif reste entre les mains de l’empereur, du chancelier et du Statthalter. »
Pourquoi revendiquer alors une telle CONstitution qui ne laisse pas aux habitants des territoires d’Alsace et de Moselle le droit à l’autodétermination, comme le réclamaient entre autre Marx et Engels.
Revendiquer et commémorer cette CONstitution 100 après ( !!au m!!! oui les gars on est en 2011 …), équivaut à se revendiquer en 2011 d’un folklore identitaire et replié sur soi ! C’est aussi une manière de se revendiquer de culture allemande au travers de toutes les actions qui ont été faites entre 1871 et 1918, et ainsi mieux rejeter aujourd’hui l’état français et ses valeurs universelles.
Si cette constitution de 1911 était si parfaite (si parfaite parce qu’en 2010 elle est louée….), pourquoi les militaires impériaux étaient si présents en Alsace ? Pourquoi la population d’Alsace subissait-elle quotidiennement brimades et humiliations ? Et enfin pourquoi la population de Saverne s’est-elle soulevée en 1913 ?
cf :
http://antifalsace.wordpress.com/2010/04/09/1913-l%E2%80%99affaire-de-saverne/
La constitution de 1911 , celle que célèbrent tous les ans à la fin Mai ce mouvement régionaliste?
fasciste en réalité
[…….modéré….]
[Alsace d’Abord ne passera pas par moi…]
?
mon grand-père maternel en portait un: j’ai déjà publié cette photo!
Non je ne crois pas vous apprendre quelque chose !
J’en suis sur…
Non je ne porte pas de béret…
Portez vous un casque à pointe?
Vous vous êtes trompé reconnaissez le !
croyez vous m’apprendre quelque chose?
parlez plutôt de la Constitution de 1911!
portez vous un béret?
parler de germanisation sans le lier à la nazification est absurde!
ce que j’ai souligné, c’est le non-dit de ce petit article détestable qui mélange deux époques très différentes (pour s’en prendre aux courants autonomistes qui n’étaient pas tous vendus au nazisme) et laisse entendre que l’Alsace, qui aurait été totalement de culture française aurait été germanisé, comme si le monde allemand était étranger à l’Alsace…
Schlomo , sur ce fait précis, vous avez tout faux et êtes totalement dans l’erreur :
Dès 1940 , la politique de l’occupant nazi en Alsace est définie par cette formule restée célèbres pour les gens qui ont vécu cette période douloureuse et connue des personnes cultivées ( comme le journaliste des DNA ) : se débarasser du « Welscher Plunder » (« bric à brac français »).
Le 16 août 1940 un décret interdit de parler français. Les populations « welsches » des vallées vosgiennes ont 5 ans pour apprendre et parler l’allemand. En attendant, elles sont munies d’une carte spéciale les autorisant provisoirement à parler patois entre eux…
Les noms des villes et villages sont germanisés, de même que ceux des rues ou avenues : La Place Broglie de Strasbourg devient « Adolf Hitler Platz » ; la Place Kléber « Karl Roos Platz » ; la rue du Sauvage à Mulhouse aurait du se nommer « Adolf Hitler Straße », mais devant les rires Mulhousiens, l’occupant choisit un autre nom…
Tout ce qui est « français » dans les lieux publics disparaît : statues de jeanne d’arc…
Le 23 novembre 1940 un décret interdit le port de certains prénoms et fait obligation à la germanisation des noms !
Le port du béret est strictement interdit, car il obscurcit le cerveau et abêtit les gens !
Etc, etc….
S’ il fallait utiliser votre terminologie je dirais que vous êtes un ” ignorant “..
Mais il ne s’ agit pas de cela , pire : vous avez certes une certaine culture ( je n’ ai pas dit une culture certaine ..) mais c’ est tout au plus une culture d’ autodidacte qui n’ a qu’ une connaissance très approximative des choses..
Le journaliste des DNA a raison de parler de politique de germanisation en ce qui concerne la politique menée par les autorités nazies occupantes !
C’ est bien de cela qu’ il s’ agit! Comment voulez vous appeller autrement le fait de débaptiser le nom des rues , de germaniser les patronymes francophones, d’ interdire le béret .. Connaissez vous cette affiche de propagande ” dehors les saloperies francaises “?
Vous devriez aller visiter le mémorial d’ Alsace Moselle ( c’ est très didactique ) , vous apprendriez beaucoup de choses..
Certes il y a eu en parallèle une politique de nazification !
Vous parlez d’ abandon par la France en 1871, certes, mais sachez qu’ en 1940, ce fut aussi le cas..