danger école expulsions

C’est dangereux d’accompagner un enfant à l’école…

sur le site des DNA http://www.dna.fr/une/2812597.html

Plusieurs parents d’élèves de l’école élémentaire Branly, à Strasbourg, ont organisé à midi une manifestation de soutien à une famille géorgienne menacée d’expulsion. L’un des enfants du couple y est scolarisé en classe de CE2.

Ce matin vers 8h, la pétition lancée auprès des parents d’élèves comptait déjà 94 signatures. Vers midi, les parents d’élèves se sont à nouveau regroupés aux abords des sorties de l’école maternelle et de l’école élémentaire Branly, afin de protester contre l’expulsion de la famille d’un enfant d’origine géorgienne, âgé de 8 ans et scolarisé en CE2.

Sous le regard ému d’Aleko, de sa maman et de sa petite soeur, née à Strasbourg, les copains de classe du garçonnet ont déployé une banderole de soutien à la famille. «Les 24 élèves de la classe sont dessinés, expose la maîtresse d’Aleko. Au milieu, il y a un point d’interrogation qui représente Aleko, avec la mention revient on t’attend.»

Agglutinés, ses camarades de jeu expliquent tous à leur manière combien leur copain leur manque. «Il devrait rester en France», assure Agathe du haut de ses 8 ans. «On est tous triste», commente Jules.

Intimidé, Aleko tient le cahier que lui ont fait ses copains de classe. «Ils m’ont fait des dessins pour me dire qu’ils ne m’oublient pas». Et de glisser: «J’ai très envie de retourner à l’école.»

En août dernier, le titre de séjour des parents du garçon n’a pas été renouvelé, décision confirmée par le tribunal administratif en décembre.Le père de famille a été interpellé jeudi après avoir accompagné son fils à l’école. Il a été placé en centre de rétention avant d’être hospitalisé dimanche soir en raison de son état de santé.

RESF parraine cette famille depuis 2007. DNA

Merci de continuer à vous mobiliser en envoyant fax et mails à la préfecture :

URGENCE

UN PAPA ARRETE ET PLACE EN CENTRE DE RETENTION

Nous vous demandons de vous mobiliser pour M KHUTSISHVILI, papa de 2 enfants, arrêté jeudi à Strasbourg et placé au CRA de Geispolsheim. Famille parrainée par RESF67 il y a 4 ans.

Merci d’envoyer des mails ou fax à la préfecture en reprenant quelques éléments sur leur situation et en demandant à Monsieur le Préfet de bien vouloir libérer ce papa et de réexaminer la situation de la famille pour lui permettre de continuer à vivre à nos côtés.

ci-dessous, les coordonnées mail (attention à ne pas mettre d’espace entre les lettres car alors les mails ne passent pas) et fax de la préfecture 67 et les éléments sur la situation.

D’avance merci de prendre un peu de temps pour envoyer vos courriers.

par mail

raphael.lemehaute@ bas-rhin. pref.gouv. fr

infos@bas-rhin. pref.gouv. fr

secretaire-general@ bas-rhin. pref.gouv. fr

par fax

03/88/21/61/ 55 (fax du secrétaire général)

03/88/21/62/ 16 (fax de la préfecture)

03/88/21/68/ 07 (fax du sous-préfet)

Quand on n’a pas de fax : http://www.alliance mca.net/faxgratu it.

Monsieur Avtandil KHUTSISHVILI, papa de deux enfants est actuellement au Centre de Rétention de Geispolsheim.

M. KHUTSISHVILI s’est fait arrêter dans la rue jeudi 21 janvier après avoir accompagné son fils à l’école.

Monsieur KHUTSISHVILI, sa femme Nino et leur premier enfant Aleko né le 10 octobre 2000 sont arrivés en France le 30 novembre 2004. Géorgiens d’origine ils ont fui leur pays pour des raisons politiques et ont pensé pouvoir trouver refuge en France. Malheureusement la France ne leur a pas reconnu le statut de réfugié. Suite au refus de l’OFPRA et de la commission de recours en 2005, ils ont tenté de régulariser leur situation auprès de la Préfecture du Bas-Rhin qui leur a accordé une autorisation provisoire de séjour, d’abord sans autorisation de travailler en 2006, puis avec autorisation de travail pour un an en 2008. A partir de là Madame KHUTSISHVILI a travaillé comme agent de production en boulangerie industrielle. Monsieur n’a pas pu travailler du fait de problèmes de santé. Début 2009 ils ont voulu faire renouveler leur titre mais la préfecture a refusé et leur a adressé en août 2009 une obligation à quitter le territoire français qui a été confirmé par le tribunal administratif en décembre.

Hélène leur deuxième enfant est née à Strasbourg le 17 septembre 2007.

Aleko est scolarisé en classe de CE2 ; il a très vite appris le français et est très bien intégré dans son école. Il a tous ses copains ici. La famille a maintenant toutes ses attaches en France. Ils ne peuvent imaginer retourner vivre en Géorgie ou être séparés.

pour resf67

Véronique WERVER