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Par SHARON WEILL 

Il y a exactement dix ans, le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice saisie par l’Assemblée générale des Nations unies déclarait illégale au regard du droit international la « barrière de séparation » entre Israël et la Cisjordanie. Sa construction était commencée depuis 2002, avec l’objectif déclaré de protéger la population israélienne contre toute intrusion de « terroristes » palestiniens sur son sol. La plus haute instance judiciaire israélienne a exigé à plusieurs reprises des modifications partielles de son tracé initial. Non sans avoir d’abord affirmé le principe de la légalité, pour raisons de « sécurité », de ces 700 km de mur qui grignotent le territoire palestinien au mépris des droits élémentaires de ses habitants. Sharon Weill revient sur le premier de ces jugements pour démontrer en quoi il a permis à l’État israélien, paradoxalement, de légitimer sa politique de colonisation et de ségrégation.

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