La raison d’être de la Troïka est de dicter des mesures d’austérité indépendamment des résultats ou des programmes électoraux. Cela constitue une violation flagrante de l’article 1 du document qui constitue la base du droit international, c’est-à-dire le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes inscrit dans la Charte de l’ONU de 1945.
La Grèce est sous tutelle. Une « task force » de la Commission européenne installée à Athènes a son mot à dire sur tout. Des lois déjà votées au Parlement se modifient après des emails envoyés par la Troïka. Ceci n’est pas une situation de « souveraineté partagée » dont les idéologues officiels de l’UE ont tant parlée mais bien un colonialisme moderne, au sein même de l’Europe.
Ci-dessous on présentera trois exemples de droits inscrits dans la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union européenne que généralement les institutions de l’UE sont censées respecter lors de leur activité, mais dont la Troïka – et donc la Commission européenne et la BCE– a explicitement imposé la violation.
Bien que dans les médias on mentionne le plus souvent la réduction de la dette comme objectif principal du programme – dette qui est passée de 129% du PIB en 2009 à 179% en 2014 – c’est la dévalorisation des travailleurs qui en est la véritable pierre angulaire. C’est pour cela qu’on examinera des cas de violation du droit de travail.
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