Siné-hebdo, c’est le pénultième ce mercredi.

Siné-Hebdo sortira, hélas, son dernier numéro, collector, le 28 avril.

Le seule chose réjouissante, dans cette triste disparition, c’est qu’on échappera enfin aux conneries de Michel Onfray, qui, cependant sévit ailleurs, et même presque partout.

Ainsi dans sa chronique du jour, finement intitulée “Arbeit macht freie?”, il s’en prend grossièrement à Hegel, un véritable philosophe, lui, qui serait rien moins que l’inspirateur de l’hitlérisme!

Si un élève de Terminale avait écrit cette stupidité, du temps qu’on corrigeait leurs copies au bac, on aurait diminué sa note de quelques points pour confusion mentale.

Mais à notre époque, plus c’est gros, plus ça passe!

Où ça casse!

Voici ce que l’Onfray (avec n’importe qui) jacule:

Pas étonnant enfin qu’à l’entrée des camps nazis, on puisse lire en lettres forgées: “Arbeit macht freie” – “le travail rend libre”, une expression empruntée à la philosophie du droit de Hegel.

Zéro pointé, Onfray!

Onfray méprise ses lecteurs, et le peuple auquel il prétend s’adresser en son université , car il sait pertinemment que cet éloge du travail correspond au moment où l’esclave se rend maître de la nature, de son désir, et de son maître, et donc que ce travail est effectivement libérateur.

Rien à voir avec la devise d’Auschwitz, ni avec le “travailler plus” de Sarkozy.