Die-in, lequel choisir?
Ce dimanche, les DNA offrent une photographie de die-in, forme d’action presque traditionnelle maintenant, et spectaculaire, qui consiste à s’allonger par terre, en mimant des cadavres dans l’espace public.
Il y avait le choix, hier samedi, journée où deux die-in ont eu lieu, l’un, place Broglie, pour rappeler la catastrophe de Tchernobyl, vous vous souvenez, le jour où les radiations ont stoppé juste au milieu du Rhin, grâce à l’imperméabilité de nos frontières…
L’autre die-in s’est passé devant la représentation du Vatican à Strasbourg.
Un quotidien d’information de la PQR soucieux de rendre compte de l’actualité proche aurait pu et dû vous montrer les deux événements.
Or les DNA n’en montrent qu’un.
« Die-in » et fumigènes place Broglie, en mémoire des victimes de l’accident majeur de Tchernobyl. (Photo DNA – Cédric Joubert)
Devinez lequel a passé à la trappe?
Rattrapage possible ici.
Spéciale dédicace au Forum catholique (intégriste)
http://la-feuille-de-chou.fr/?p=8946
Benchama, qui?
Dans le même ordre d’idée, le lecteur des DNA (doit-il se désabonner pour s’abonner à L’Alsace?) ne sait toujours rien de l’odyssée de Mme Benchama, cette veuve marocaine d’un ancien combattant, retenue au CRA de Geispolsheim du 14 au 24 avril, qui, après avoir refusé d’embarquer dans l’avion pour Casablanca à Strasbourg-Entzheim, a été conduite hier au port de Sète, pour y être mise sur un bateau vers Tanger.
“Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage“, certes, mais malheureuse comme une sans-papiers dont toute la famille est en France et qui vogue en ce moment même, malgré elle, sur la Méditerranée.
On a du mal à comprendre pourquoi un Journal qui a largement parlé du cas de cette étudiante russe Eléna Ten, maintenant assignée à résidence pour préparer ses examens de droit, après un court séjour au CRA, se refuse obstinément, alors qu’il est parfaitement informé, à communiquer sur Mme Benchama.
Territoire de Belfort – Une veuve marocaine expulsée par bateau …
Une étudiante russe serait-elle plus “sexy”, pour parler comme l’éditorialiste Olivier Picard, qu’une grand-mère marocaine?
Aucun commentaire jusqu'à présent.