Bonjour

Vous trouverez en pièce jointe un « manifeste Justice » à signer.

A renvoyer à SNEPAP-FSU
Syndicat National de l’Ensemble des Personnels de l’Administration Pénitentiaire.
12-14 rue Charles FOURIER – 75013 PARIS
Tél : 01.40.21.76.60 – 01.48.05.70.56 – Fax : 01.48.05.60.61

Messagerie : snepap@club-internet.fr

Site Internet : www.snepap.fsu

MANIFESTE

Nous, Conseillers d’Insertion et de Probation,

Assistants de service social, Directeurs ou Chefs des

Services pénitentiaires d’Insertion et de Probation,

Magistrats, Educateurs et Fonctionnaires du

Ministère de la Justice, Avocats, tenons à faire part

de notre stupéfaction face à la mise en cause par le

Président de la République et par notre ministre de

tutelle, des fonctionnaires de Loire-Atlantique dans

l’affaire de Pornic.

Nous accusons

ces autorités publiques detenter de faire porter la responsabilité de ce

drame à des professionnels qui dénoncent

depuis plusieurs mois un manque de moyens

structurel, tout comme le font l’ensemble

des services du Ministère de la Justice, pour

assurer le suivi des personnes condamnées.

Nous accusons

le pouvoir exécutif de fairepreuve d’une invraisemblable démagogie en

faisant croire que la carence dans la prise en

charge d’une mise à l’épreuve prononcée pour

un outrage à magistrat puisse avoir un lien

déterminant avec la commission d’un crime

aussi grave.

Nous accusons

le chef de l’Etat de multiplierles formules mensongères tendant à faire

croire que la récidive criminelle pourrait être

purement et simplement éradiquée, alors

que chacun sait qu’elle est un phénomène

complexe dont la prévention, qui ne sera

jamais la garantie absolue d’un « risque zéro »,

nécessite du temps et de la sérénité.

Nous accusons

le gouvernement d’avoirgravement négligé la politique de prévention

en la matière, en n’accordant pas aux services

judiciaires et pénitentiaires les moyens, les

outils et les budgets suffisants pour qu’ils

exercent leurs missions dans des conditions

satisfaisantes.

Nous accusons

le ministère de la Justiced’avoir choisi d’amputer les budgets

alloués au recrutement de personnels et

au développement des partenariats qui

permettaient pourtant la prise en compte

individualisée des personnes placées sous

main de justice.

Nous affirmons

notre solidarité sans failleà l’égard de nos collègues du SPIP de Loire-

Atlantique et du Tribunal de Grande Instance

de Nantes qui ont travaillé avec les moyens

dont ils disposaient, et qui avaient averti leur

administration des difficultés auxquelles ils

étaient confrontés.

Nous exigeons

du ministre de la Justicequ’il rende publics les rapports dont il était

destinataire au sujet de la situation nantaise,

et qu’il n’engage pas de poursuites contre des

professionnels qui ont dû subir une pénurie

de moyens générée par un gouvernement qui,

aujourd’hui, leur demande des comptes afin

de faire oublier son éminente responsabilité.

Au-delà de cette affaire sans précédent, nous demandons à notre

administration de nous permettre enfin de travailler dignement.

NOM PRENOM PROFESSION VILLE

MANIFESTE

Nous, Conseillers d’Insertion et de Probation,

Assistants de service social, Directeurs ou Chefs des

Services pénitentiaires d’Insertion et de Probation,

Magistrats, Educateurs et Fonctionnaires du

Ministère de la Justice, Avocats, tenons à faire part

de notre stupéfaction face à la mise en cause par le

Président de la République et par notre ministre de

tutelle, des fonctionnaires de Loire-Atlantique dans

l’affaire de Pornic.

Nous accusons

ces autorités publiques detenter de faire porter la responsabilité de ce

drame à des professionnels qui dénoncent

depuis plusieurs mois un manque de moyens

structurel, tout comme le font l’ensemble

des services du Ministère de la Justice, pour

assurer le suivi des personnes condamnées.

Nous accusons

le pouvoir exécutif de fairepreuve d’une invraisemblable démagogie en

faisant croire que la carence dans la prise en

charge d’une mise à l’épreuve prononcée pour

un outrage à magistrat puisse avoir un lien

déterminant avec la commission d’un crime

aussi grave.

Nous accusons

le chef de l’Etat de multiplierles formules mensongères tendant à faire

croire que la récidive criminelle pourrait être

purement et simplement éradiquée, alors

que chacun sait qu’elle est un phénomène

complexe dont la prévention, qui ne sera

jamais la garantie absolue d’un « risque zéro »,

nécessite du temps et de la sérénité.

Nous accusons

le gouvernement d’avoirgravement négligé la politique de prévention

en la matière, en n’accordant pas aux services

judiciaires et pénitentiaires les moyens, les

outils et les budgets suffisants pour qu’ils

exercent leurs missions dans des conditions

satisfaisantes.

Nous accusons

le ministère de la Justiced’avoir choisi d’amputer les budgets

alloués au recrutement de personnels et

au développement des partenariats qui

permettaient pourtant la prise en compte

individualisée des personnes placées sous

main de justice.

Nous affirmons

notre solidarité sans failleà l’égard de nos collègues du SPIP de Loire-

Atlantique et du Tribunal de Grande Instance

de Nantes qui ont travaillé avec les moyens

dont ils disposaient, et qui avaient averti leur

administration des difficultés auxquelles ils

étaient confrontés.

Nous exigeons

du ministre de la Justicequ’il rende publics les rapports dont il était

destinataire au sujet de la situation nantaise,

et qu’il n’engage pas de poursuites contre des

professionnels qui ont dû subir une pénurie

de moyens générée par un gouvernement qui,

aujourd’hui, leur demande des comptes afin

de faire oublier son éminente responsabilité.

Au-delà de cette affaire sans précédent, nous demandons à notre

administration de nous permettre enfin de travailler dignement.

NOM PRENOM PROFESSION VILLE