La salle Olympe de Gouges, dans le square Marcel Rayman, un des fusillés de l’Affiche rouge, dans le 11me était pleine, avec une majorité de jeunes, en début d’après-midi ce 12 février à Paris pour le rassemblement organisé par Acrimed et Visa (une intersyndicale anti-fasciste) sur le thème des médias et de l’extrême-droite.
Des exposés et des débats fort utiles en ces temps zemmouro-lepénien, sans oublier les Macron, Pécresse et autres acteurs des “idées” d’extrême-droite.
Macron, disposant de l’appareil d’Etat, joint depuis le début ses actes aux paroles des fascistes sur les terrains de l’économie, en cassant les conquêtes sociales, des migrants, avec les barbelés de Schengen, dont le siège est à Strasbourg-Neuhof, dans une zone militarisée.
S’y ajoute l’islamophobie galopante, qui trouve aussi des émules dans une certaine “gauche” laïcarde : on se souvient de Pierre Mauroy, dénonçant dès 1983,au moment de la première progression électorale du FN, les grèves islamistes dans le Nord; des bulldozers d’une commune “rouge” du temps que le PCF en avait encore autour de Paris. Et l’on n’oublie pas la mansuétude à l’égard de “identitaires” de tout poil qui peuvent défiler à Paris ou tabasser à Lyon sans être poursuivis.
Que fait l’encore président Macron, avec sa loi sur le “séparatisme”, baptisée autrement pour faire passer l’amer et tromper les citoyens? Les associations sont tenues, comme en Israël, avec un serment de fidélité exigé des Palestiniens envers l’Etat “juif”, de s’engager pour le respect des “valeurs de la République”! Les valeurs en Bourse?
Le traitement des migrant, des réfugiés, de la Roya à Calais, de la frontière grecque à celle de la Pologne, ne peut que réjouir les extrêmes-droites. Le sale boulot a déjà commencé, même avant Macron. Si, par malheur, les fascistes devaient accéder au pouvoir central, ils n’auraient qu’à prolonger le travail largement largement entamé.
Dans la salle, étaient disposés de nombreux stands d’associations et de syndicats des médias, proposant leur littérature antifasciste. Nul doute que les centaines de participant.e.s aux débats seront reparti.e.s armé.e.s d’une résolution renforcée, afin de combattre les idéologies et les actes de ceux qui rêvent au 21e siècle d’un régime cousin de celui de Pétain.
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