Invitation
Soirée Projection-débat de deux documentaires autour du thème “Etre noir et allemand”
«Und wir waren Deutsche: Vom Überleben des Hans-Jürgen Massaquoi und Ralph Giordano» de John Kantara – Allemagne – 1999 – 35 min. – VOST anglais
«Yes I am !» de Sven Halfar – Allemagne – 2006 – version courte 80 min. – VO
Le réalisateur John Kantara sera présent pour discuter avec le public à l’issue de la projection.
Lieu: Amphithéâtre A2, Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal, Université de Strasbourg
Jeudi 25 novembre 2010 / 18h
entrée libre
Projet organisé par une doctorante en sociologie de l’Université de Strasbourg et un professeur d’allemand du Lycée International en partenariat avec plusieurs équipes de l’Université de Strasbourg: le laboratoire Cultures et Sociétés en Europe, l’Équipe d’Accueil Études Germaniques – mémoires et frontières et les programmes de recherche de la MISHA “Villes invisibles et écritures de la modernité: vers une nouvelle géographie de l’identité” et “Pluralité religieuse, controverses” avec le soutien du Service universitaire de l’action culturelle de l’Université de Strasbourg, le Goethe Institut, le Consulat Général d’Allemagne et la DRAC Alsace.
Cette soirée projection-débat est suivie d’une journée d’études intitulée « Être noir et allemand : enjeux de visibilité », qui réunira des chercheurs allemands et français le vendredi 26 novembre 2010 de 9h à 18h à la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme (MISHA), 5 rue du Général Rouvillois, 67083 Strasbourg.
N’hésitez pas à diffuser largement ce message
Le thème: “Être noir et allemand”
Être allemand, est-ce encore attaché à une couleur de peau: le “Blanc” ? S’affirmer noir et allemand – Afro-allemand – est-ce en contradiction avec les représentations stéréotypées de l’identité nationale ?
Contrairement aux idées reçues, l’histoire des Allemands noirs, et plus généralement des Noirs en Allemagne, ne commence ni en 1945 avec les descendants des soldats Afro-américains des troupes d’occupation ni avec les flux migratoires liés à la guerre froide ou ceux d’après 1990. Si la présence de Noirs en Allemagne est maintenant documentée par des historiens depuis le 17ème siècle, le véritable début d’une migration en nombre date de 1884 avec la conférence de Berlin lorsque les puissances coloniales européennes ont organisé le partage de l’Afrique.
Depuis l’époque coloniale, l’histoire des Afro-allemands est intimement liée à l’histoire de l’Allemagne. Si leur couleur de peau les expose à des actes racistes et discriminatoires, ils sont en même temps invisibles, car exclus de la communauté imaginaire allemande.
Cette invisibilité pousse les Noirs en Allemagne de l’Ouest depuis les années 80 à revendiquer une histoire qui fut longtemps ignorée, voire refoulée par les Allemands tant elle évoque un passé colonial pas toujours assumé. Les attitudes xénophobes et les crimes racistes se sont accentués suite à la réunification. Ils ont fait naître, à côté de la demande de reconnaissance, tout un réseau d’organisations noires dénonçant le climat d’insécurité ressenti et souvent subi par les Noirs en Allemagne.
En France, cette facette de l’histoire et l’émergence d’une “question noire” allemande sont largement méconnues. Ces deux documentaires allemands nous plongent dans des biographies et époques bien différentes mais qui partagent néanmoins la même expérience, celle d’un Allemand considéré comme étranger à la communauté nationale.
Schwarz und deutsch
Ist schwarz und deutsch immer noch ein Widerspruch ? Wird Deutsch-Sein noch ausschließlich über die weiße Hautfarbe definiert ?
Die Geschichte der Afro-Deutschen wird häufig nur mit der Besatzungszeit nach dem Zweiten Weltkrieg in Verbindung gebracht. Dabei begann die schwarze deutsche Geschichte schon vor dem Ersten Weltkrieg und ist direkt mit der deutschen Kolonialpolitik verbunden.
Aufgrund ihrer Hautfarbe war und ist die afro-deutsche Minderheit immer wieder Diskriminierungen ausgesetzt. Trotzdem scheinen Schwarze Deutsche wie unsichtbar, da sie sich nicht als Bürger der deutschen Nation anerkannt fühlen. Sie werden gewöhnlich als Ausländer betrachtet.
Gegen diese ‘Unsichtbarmachung’ sowie auch gegen Rassismus setzen sich schwarze Initiativen seit den 80’er Jahren zur Wehr.
In Frankreich – wie auch oft in Deutschland – ist dieses Stück (schwarzer) deutscher Geschichte unbekannt. Ein wichtiger Grund um dem hiesigen Publikum zwei Dokumentarfilme zum Thema vorzustellen.
Synopsis des documentaires:
«Und wir waren Deutsche: Vom Überleben des Hans-Jürgen Massaquoi und Ralph Giordano» de John Kantara – Allemagne – 1999 – 35 min. – VOST anglais
Ce documentaire, tourné avec beaucoup de sensibilité et de retenue par John Kantara, lui-même journaliste et réalisateur afro-allemand, nous fait découvrir l’histoire commune de deux Allemands qui ont survécu au Troisième Reich alors que l’idéologie nazie les condamnait à une mort certaine. Kantara retrace la rencontre de ces deux amis d’enfance dans leur ville natale de Hambourg, plus de 50 ans après la fin de la guerre: Hans-Jürgen Massaquoi, Afro-allemand, et Ralph Giordano, Juif. Tous deux victimes des persécutions du régime national-socialiste et sauvés par l’aide de quelques Allemands courageux, mais aussi par la chance.
Massaquoi a émigré en 1950 aux Etats-Unis et s’est engagé comme journaliste à côté de Martin Luther King dans les droits civiques. De son côté, Giordano mène son combat contre l’antisémitisme en Allemagne et fait encore aujourd’hui l’objet de menaces de mort de la part de l’extrême droite allemande.
“Und wir waren Deutsche: Vom Überleben des Hans-Jürgen Massaquoi und Ralph Giordano” – Regie: John Kantara – Deutschland – 1999 – 35 Min. – OF m. engl. Untertiteln
“Und wir waren Deutsche” dokumentiert eine Begegnung von Hans-Jürgen Massaquoi und Ralph Giordano, zwei alte Schulfreunde, die den Zweiten Weltkrieg und den Holocaust in Hamburg überlebten und die sich über 50 Jahre später an den Stätten ihrer Jugend in Hamburg wieder finden. Massaquoi ist in Deutschland durch seine Autobiographie “Neger, Neger, Schornsteinfeger ! ” bekannt geworden. Giordano tritt auch heute noch vehement gegen Antisemitismus ein.
«Yes I am !» de Sven Halfar – Allemagne – 2006 – version courte 80 min. – VO
D-Flame, rappeur, Mamadee, chanteuse, et Adé, musicien, se rencontrent pour la première fois après le meurtre d’Alberto Adriano commis par trois jeunes néonazis en 2000 à Dessau. Ce crime raciste, le dernier d’une longue série, les pousse à créer le groupe “Brothers Keepers” avec d’autres musiciens afro-allemands, parmi les plus connus de la scène hip-hop. Ensemble, ils enregistrent le vidéo-clip «Adriano – letzte Warnung» (Adriano – dernier avertissement) et organisent des rencontres-débats dans des écoles d’ex-RDA, ce sol fertile pour les groupes d’extrême droite, pour expliquer en quoi ils sont profondément allemands et qu’en dehors de ce territoire, ils n’ont nulle part où aller.Rythmé de musique rap, le documentaire «YES I AM!» du cinéaste Sven Halfar fait le portait de ces trois musiciens. Halfar s’attarde sur les blessures vives ressenties par cette minorité rattrapée par les clichés et autres stéréotypes brodés sur les Noirs tout en nous faisant entendre haut et fort leur dénonciation du racisme.
“Yes I Am!” – Regie: Sven Halfar – Deutschland – 2006 – gekürzte Fassung v. 80 Min. mit D-Flame, Adé Bantu, Mamadee und Xavier Naidoo
D-Flame, Mamadee und Adé begegneten sich zum ersten Mal, nachdem der Schwarze Alberto Adriano in einem Dessauer Park von drei Neonazis erschlagen wurde. Über zwanzig der bekanntesten afrodeutschen Musiker schlossen sich daraufhin zu dem Bandprojekt “Brothers Keepers” zusammen und spielten die Maxi “Adriano – letzte Warnung” ein. Sie zogen durch ostdeutsche Schulen, um selbst mit den Kids zu sprechen.
Vor diesem Hintergrund entstand der Dokumentarfilm YES I AM! des Filmemachers Sven Halfar, der die drei Musiker Adé, D-Flame und Mamadee eindrucksvoll und einfühlsam portraitiert. Anhand der persönlichen Lebensgeschichten der Protagonisten erzählt der Film von den Schwierigkeiten, eine afrodeutsche Identität zu entwickeln und der Problematik der Integration in die deutsche Gesellschaft.
Il me semble que la question posée lors de cette rencontre n’est pas tant liée à la couleur de peau qu’à l’interculturalité. A mon sens, la véritable question peut se formuler comme suit: Quel est le rapport de l’Afrique et de l’Africain à la civilisation judéo-chrétienne d’occident ? Rejet mutuel, fascination, peur, espoir… Tout un domaine de recherche à explorer car juqu’ici, on a surtout parlé de la question esclavagiste et migratoire dans les relations Afrique-Occident dont la facette Afrique-Allemagne a ses spécificités liées à l’histoire, souvent tragique, de ces relations-là.
Il aura fallu que nous insistions pour que vous le reconnaissiez!!
Mais nous avons certaines valeurs contre lesquelles nous ne transigerons jamais!
La deffense des victimes de l’ Esclavage en fait partie!
c’est un crime contre l’humanité, faut-il le répéter encore?
Je ne cherche pas de désaccord je vous fait juste part de mon étonnement devant le fait que pour vous l’ Esclavage ne constitue qu’ une ” oppression”..!
en effet
pourquoi chercher des désaccords quand il n’y en a pas?
Ah parce que pour vous l’ Esclavage n’ est qu’ une oppression??
Il s’ agit pour moi d’ un crime contre l’ humanité!!
c’est sûr, je suis responsable de l’esclavage…
Et l’ origine de l’ oppression ce dont les gens comme toi qui traite les gens de couleur de problèmes!!
mais il y a des oppresseurs partout!
c’est indépendant de la couleur de la peau de l’origine de la religion, etc
Je suis noir, lieutenant de police , mariée a une chinoise , mes potes sont de toutes couleurs et je t’ emmerde!
Cessez de réduire mes frères a une minorité opprimée!
Merci a vous!
où est le problème; serais tu aveugle pour ne pas voir qu’il y a des Français de toutes les couleurs et religions?
récemment une étude sociologique montrait qu’on a plus de risque d’être contrôlé par les flics si on n’est pas blanc en France; comment les keufs font-ils la différence entre un Martiniquais français et un Ghanéen? c’est pas écrit sur leur peau…ce sont des nègres pour les racistes!
Alsace: 1648 conquise par le fer par le roi
Sais tu que ceux que tu nommes ” noirs ” de Guyane et des Antilles sont français depuis plus longtemps que les alsaciens!!
c’est pour les racistes qu’il y a un problème noir, les mêmes qui voyaient un problème juif autrefois
et toi qui parle je cite d’ “un problème noir “!!
Tes propos sont très violents !!
comme si tu ignorais qu’il y a du racisme anti-Noir en France!
exemple: Finkielkraut qui trouve que l’équipe de France de foot est trop “black, black, black” ou Manuel Valls qui veut mettre plus de blanc au marché de sa ville!
Ah bon tu penses qu’il y a un problème noir en France??
Déja je ne classe pas les gens en fonction de la couleur de la peau !!
Libre à toi de le faire, mais sans te réclamer alors des valeurs de Gauche !
si le CRAN, dont je ne partage pas nécessairement tout le programme, s’est créé, c’est qu’il y a “un problème noir” en France, contrairement à tes affirmations
Tu n’as de cesse de critiquer le CRIF et tu me proposes des liens vers le CRAN???
Elle est ou ta cohérence intellectuelle?
tu nies l’évidence!
va voir au CRAN ou au PIR
Est ce un probleme d’être noir dans nos sociétés européennes??
Absolument pas!!
Quelle est la raison d’être de ce film???
Cela m’échappe!