Paris, le 1er juillet 2011
Le gouvernement grec vient d’annoncer qu’ « aucun bateau ne partira d’un port grec vers Gaza ». La campagne « Un bateau français pour Gaza » dénonce cette décision et appelle à une mobilisation de toutes celles et ceux qui soutiennent la flottille. Nous partirons quels que soient les obstacles.
La Grèce a donc cédé aux pressions israéliennes. Benjamin Netanyahou a remercié hier le premier ministre grec Georges Papandréou ainsi que « tous les responsables politiques du monde d’avoir récemment pris position en paroles et en actes contre cette flottille qui était une provocation». La Grèce se rend ainsi complice du blocus israélien. Elle n’a pas pris cette décision seule, l’Union européenne est aussi responsable et tout aussi complice.
Il est inconcevable que l’Union européenne cautionne de façon aussi ouverte la politique illégale d’Israël dans la bande de Gaza. Il est inconcevable qu’elle puisse nier de façon aussi insultante une mobilisation populaire d’une ampleur inédite dans des dizaines de pays en faveur du droit et de la justice. La liberté de circulation et de navigation est bafouée et encore une fois la voix citoyenne est bâillonnée.
La décision grecque est une décision injuste et scandaleuse. Le danger vient de l’occupation pas de ceux qui défendent le droit international.
Le salaire du blocus grec…
C’est demain que l’UE va décider officiellement de débloquer 110 milliards pour la Grèce.
Tout rapprochement avec la blocage de la flottille pour Gaza par le gouvernement grec serait pure perfidie…
Aucun commentaire jusqu'à présent.