Répandue en Angleterre, la pratique des “voisins vigilants” gagne le Nord :
Les communes de Quesnoy-sur-Deûle, Santes, Bois-Grenier et Phalempin expérimentent depuis quelques semaines le dispositif proposé par la gendarmerie.
Concrètement, il s’agit de demander à des citoyens volontaires d’alerter la gendarmerie d’agissements ou d’événements anormaux. “Nous n’avons pas de criminalité, mais pour éviter les abus de faiblesse sur les personnes âgées, par exemple, pourquoi s’en passer ? ” justifie le maire de Bois-Grenier, Michel Delepaul. Il a convaincu huit habitants (“surtout pas des shérifs “) de se porter volontaires.
Brève parue dans le magazine professionnel “La lettre du Cadre Territoriale ” 1 mars 2010, p. 9
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On notera que Bois-Grenier qui “emploie” les 8 voisins vigilants correspondants de la gendarmerie, est un petit village de 1437 habitants, donc là où quasi tout le monde sait, ou plutôt croit savoir, la vie de son voisin… vigilant lui aussi, bien-sûr.