Encore une fois, la Marseillaise

Jean Philippe Maurer, député UMP du Bas-Rhin, ne rate pas une occasion de faire parler de lui.

Presque pas un seul jour sans qu’il ne figure dans le Journal!

Ce coup, c’est pour attaquer Mathieu Cahn, secrétaire départemental du PS 67.

Et qu’a-t-il fait pour mériter le tir de Mauser Maurer?

Il a dit, en gros, basta, à l’usage éhonté des symboles nationaux, drapeau, hymne, etc. dans le “débat” sur une prétendue “identité nationale (socialiste?)” xénophobe à la Besson.

Mathieu Cahn a bien raison.

Ce Maurer traite Cahn de “fossoyeur”, ce qui résonne (mais ne raisonne pas) bizarre en pleine polémique Freesch (hyène)…

Et il se plaint, auprès de Roland Ries de “son absence de culture historique“.

Son” désigne-t-il Maurer?

Sait-il, notre dépité UMP que les révoltés de Ayiti chantaient la Marseillaise face aux troupes bonapartistes? Les soldats français ont eu du mal à comprendre qu’ils devaient massacrer des gens chantant la Marseillaise!

A l’époque, ce Chant de guerre de l’Armée du Rhin, était encore un chant révolutionnaire, qu’après Valmy, des Allemands, des Hongrois et bien d’autre, en Europe centrale ou ailleurs chantaient contre les tyrans, dont Napoléon* Ier.

Autre chose que la Marseillaise des troupes françaises massacrant en Indochine, en Algérie (le 8 mai 1945 à Sétif…), en Kanaky.

Un peu de dialectique ne ferait pas de mal à Jean-Philippe Maurer.

De la dialectique?

Mein Gott!

Dès eesch dor Kommunismus!

* “Napoléon? Napoléon mon cul. M’intéresse pas du tout c’t enflé avec son chapeau à la con!

Zazie dans le métro. Raymond Queneau.