L’ancien artificier d’Action directe bénéficie d’une libération conditionnelle. Il a passé 23 années en détention.
L’ancien artificier d’Action directe Max Frérot est sorti, vendredi 2 juillet, du centre de semi-liberté de Nîmes. A 53 ans et après 23 ans de détention, il a bénéficié d’une libération conditionnelle confirmée par la cour d’appel de Paris fin juin, a-t-on appris auprès du procureur de Nîmes.
La levée d’écrous a eu lieu tôt vendredi matin à Nîmes, où Max Frérot avait été transféré il y a un an dans le cadre d’un régime de semi-liberté, a déclaré le procureur Robert Gelli, sans autre précision.
Sur place, à Nîmes, des agents de la maison d’arrêt, par laquelle Max Frérot a été obligé de passer avant d’être libéré, avaient indiqué aux journalistes et photographes qui attendaient sa sortie, certains depuis 06H30, que cette attente était inutile, car l’ancien artificier d’Action Directe “était sorti tôt”.
Le tribunal d’application des peines (Tap), compétent en matière terroriste, avait donné le 10 juin son feu vert à une mesure de libération conditionnelle de Max Frérot. Mais le parquet de Paris avait formé un appel suspensif. La cour d’appel de Paris avait finalement confirmé, mardi, l’ordonnance du Tap et accordé la mesure de libération conditionnelle à Frérot à partir de ce vendredi.
Des “capacités de réinsertion” confirmées
Détenu depuis un an au centre de semi-liberté de Nîmes, Max Frérot travaillait dans une association culturelle liée aux éditions Actes Sud, installées à Arles dans les Bouches-du-Rhône, et retournait chaque soir en détention.
L’avocate de Max Frérot n’a dévoilé aucun élément sur la poursuite éventuelle de ce travail et sur les intentions de Max Frérot dans le cadre de cette liberté conditionnelle.
Max Frérot était membre de la “branche nationale” ou “lyonnaise” du mouvement armé Action directe. Arrêté en 1987, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
assortie d’une peine de sûreté de 18 ans en 1989, il a été à nouveau condamné en 1992 à la même peine pour un attentat commis en 1986 contre le siège de la Brigade de répression du banditisme (BRB) à Paris, qui avait entraîné la mort d’un policier.Dans son arrêt confirmant la libération conditionnelle, la cour d’appel de Paris avait estimé que l’épreuve de semi-liberté d’une année avait “été parfaitement respectée”. La cour a noté par ailleurs que Max Frérot avait “confirmé ses capacités de réinsertion dans les métiers du livre”.
Max Frérot a par ailleurs “fait la preuve de son évolution positive, tant par la profondeur de sa réflexion sur son passage à l’acte que par son souci de l’indemnisation des victimes et son respect du cadre de la mesure”, avait relevé la cour.
(Nouvelobs.com avec AFP)
Je ne suis pas mécontent que Max Frerot soit libéré conditionturment . . . Mais j’écris srutout pour signaler que mon blog LICHTBILD est suspendu, pour des raisons techniques (et non politiques !) Je vais essayer de le rétablir le plus rapidement possible ! !